La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecoref) est entrée en grève générale illimitée le 21 juillet. Elle réclame essentiellement la régularisation des situations administratives de l’ensemble des agents des régies financières.
Face à la non satisfaction de ses revendications par le gouvernement, la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecoref) a fini par perdre patience. Elle est entrée en grève générale le 21 juillet dans toutes les administrations des douanes, impôts, hydrocarbures et Trésor, avec un service minimum de 8 heures à 10 heures.
Les grévistes réclament essentiellement la régularisation des situations administratives, la publication des résultats des audits des primes et effectifs réalisés par la commission bipartite en 2018, ainsi que l’amélioration des conditions de travail. Cette grève est le dernier palier du ras-le-bol de la Fecoref, qui réclame depuis deux ans la concrétisation des engagements pris par le gouvernement. En mai dernier, elle a même sollicité l’intervention personnelle du Coordinateur général des Affaires présidentielles dans ce dossier. Visiblement, rien n’a été fait.
La Fecoref a affirmé qu’elle ne lèvera son mouvement qu’avec la régularisation des situations administratives de l’ensemble des agents des régies financières, la convocation urgente des assises présidence de la République-partenaires sociaux, afin de conclure «un contrat de performance objectif». Une grève qui va certainement faire très mal aux caisses de l’Etat, déjà éprouvées par la crise du Covid-19.