Les jeunes gabonais commencent par se tirer de l’oisiveté. Dans le chef-lieu de la Dola, des jeunes élèves se lancent dans la vente de friperie
(Gabonews) : L’homme est doté d’une capacité intellectuelle lui permettant de s’adapter, de se réinventer afin d’affronter le quotidien. Le carrefour du Bonheur à Ndendé est le point de rassemblement des populations, les va-et-vient s’y font au quotidien.Trois jeunes se sont unis pour développer un business : la vente du linge de seconde main communément appelée Mutuki.
Cavants est élève au lycée Paul Marie Yembit, il raconte son idée. "J’avais travaillé dans une société agricole, ce que j’ai eu, j’ai caché. Après, j’ai discuté avec mes 2 amis, indique-t-il.Ils ont commencé avec 50000f, l’approvisionnement se fait auprès d’un fournisseur de ballots à Libreville. Le commerce de friperie est une activité qui attire peu à peu les jeunes nationaux. " Cette période du Covid-19 nous donne des idées de lutte contre l’oisiveté" se réjouit Criminel.
La situation de précarité pousse à développer des idées novatrices pour le gabonais.
Ils ont cerné quelques mécanismes pour exercer ce commerce. Il faut juste regarder autour de soi pour rattraper le retard national. Les recettes varient entre 30000f et 50000f. Les stocks vite renouvelés surtout entre la quinzaine et la fin du mois. La vente du mutuki est rentable.