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Gabon : Les agents de l’ex- Soco BTP appellent Rose Chrisitianne Ossouka à la rescousse
Publié le lundi 20 juillet 2020  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Les employés de l’ex- Soco BTP interpellant le Premier ministre sur leur situation dans les décombres de la basse opérationnelle
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Les agents de Soco BTP devenue Coraï Constructions équipements ont lancé le 18 juillet, un cri d’alarme à l’endroit de Rose Christiane Ossouka Raponda à propos de leur situation. Estimés à 120 personnes, ces agents composés d’ouvriers et ingénieurs de BTP cumulent à ce jour 16 mois de salaires impayés.

Dans le sillage de l’euphorie qui a accompagné la nomination d’une femme à la Primature, les ex-agents de l’ex-Soco BTP, devenue Coraï Constructions équipements, ont appelé l’attention du nouveau Premier ministre sur leur situation. Estimés à 120 employés constitués, entre autres, d’ouvriers qualifiés, techniciens et ingénieurs en bâtiment et grands travaux, ils cumulent à ce jour 16 mois de salaires impayés.

Selon leur représentant, la situation s’est dégradée de plus belle depuis que Medhy Armel a pris la direction de l’entreprise en août 2019. Plutôt que d’œuvrer pour relancer la société, ce dernier a davantage noyé la boite avec une gestion peu orthodoxe. «Depuis que ce monsieur a pris les rênes de la société, il n’a jamais œuvré pour sa relance. Dès son arrivée, il a vendu les équipements de l’entreprise. Au départ, il nous a fait croire qu’il vendait pour renouveler le parc. Au final, nous réalisons qu’il n’en était rien. Il ne reste plus rien, il a tout vendu : pelles hydrauliques, grues, centrales de concassages, camions bétonnières, camions grues, porte-chars, chargeurs, niveleuses tout a été vendu», a-t-il déclaré sous anonymat. Par ailleurs, a-t-il poursuivi, il «ne s’est pas arrêté là. Il est allé jusqu’à vendre les conteneurs qui servaient de bureaux. Donc du coup, l’entreprise n’existe plus que de nom. Il ne reste que les décombres».

Plus grave, relève le porte-parole des agents, «les sous générés par la vente de ces équipements n’ont même pas été versés aux agents, ne serait-ce pour payer un mois de salaire». Aujourd’hui, les agents sont plongés dans une précarité indescriptible. Ne pouvant plus supporter les charges liées au loyer, certains d’entre eux ont entrepris d’élire domicile, avec femmes et enfants, à la base opérationnelle de la société située au boulevard triomphal. «Nous vivons depuis plusieurs mois ici sans rien. Même lors du confinement nous n’avons reçu aucune aide ni de l’Etat ni de nos responsables. Nous avons été abandonnés à nous-même».

Interpellé à maintes reprises par ses employés, Medhy Ahmel aurait brillé par son arrogance, assure le porte-parole des agents. «Je suis Français. J’ai travaillé dans les services de renseignements français ici au Gabon. Je n’ai peur de personne. Rien ne peut m’arriver. Je côtoie les autorités gabonaises. Je connais Laccruche et le président. Donc vous n’allez rien me faire», aurait répondu Medhy Ahmel à ses agents. Dépassés par la situation, les agents ont saisi l’Inspection du travail. Convoqué la semaine passée par l’Inspecteur, le patron de Coraï Constructions équipements n’a pas répondu à la convocation. Une autre audience a été programmée pour le 21 juillet.

Ne sachant plus à quel saint se vouer, les employés de Coraï Constructions équipements ont lancé un cri d’alarme aux autorités de la République. Ils invitent le président de la République, mais surtout le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda à se pencher sur ce dossier brûlant qui hypothèque leur vie.
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