La Convention nationale des Syndicats du secteur éducation (Conasysed) a demandé, au cours d’une déclaration rendue publique le samedi 18 juillet, aux enseignants de ne pas reprendre les cours ce lundi 20 juillet. Estimant qu’un certain nombre de points soumis au ministre en charge de l’Education nationale n’ont pas été satisfaits.
«Au regard de ce qui précède, instruite de l’expérience du passé, marquée par le non-respect des engagements du gouvernement, la Conasysed demande à tous les enseignants de ne pas reprendre les cours le 20 juillet prochain», a déclaré le délégué général de cette centrale syndicale, Louis Patrick Mombo.
Ce dernier conditionne la reprise des cours par la satisfaction des points soumis au ministère en charge de l’Education nationale. Il s’agit du paiement intégral de toutes les vacations y compris celle du Certificat d’enseignement primaire (CEP). A ce sujet, le délégué général de la Conasysed appelle les enseignants à faire preuve de solidarité.
Il y a également l’obtention de l’indemnité Covid-19 ou une prime exceptionnelle qui, selon M. Mombo, pourrait être financée par les économies réalisées à la suite de l’annulation du CEP et du BEPC; de l’acceptation par le gouvernement de l’organisation pratique de l’Education physique et sportive (EPS) au baccalauréat pour les candidats aptes; et la signature du protocole d’entente contenant tous les engagements du gouvernement.
Concernant la prévention contre la Covid-19, la Conasysed avait également exigé la reprise des chemins des classes par la maîtrise de la pandémie et la mise en place de toutes les mesures barrières dans les établissements scolaires.
Louis Patrick Mombo a invité les enseignants de se souvenir qu’une promesse identique sur le paiement des vacations non respectée, leur a été faite il y a plus d’un mois par le secrétaire général du ministère de l’Education nationale. Tout en espérant que les échanges se poursuivent, afin de décanter le plus rapidement possible cette situation de trouble qui ternit davantage l’image du Gabon.
Ces points de revendications avaient été posés sur la table du ministre de tutelle, au cours d’une réunion tenue le 10 juillet dernier, avec les syndicats membres de la Conasysed.