Un garage reconverti en buvette expose les consommateurs aux risques de la route, dans une zone où certains automobilistes n’hésitent pas à rouler à tombeau ouvert.
Les consommateurs de la buvette/garage située dans une ruelle du quartier Akébé poteau, un quartier du troisième arrondissement de Libreville, débouchant vers le commissariat de Belle-vue2, n’ont peut-être pas conscience que chaque instant assis à cet endroit expose leurs vies à un danger réel. Les rires, les danses et les accolades pourraient en une demi-seconde se transformer en un drame qui pourrait plonger plusieurs familles dans la désolation.
En effet, la situation de ce débit de boisson est très périlleuse. A l’origine, cet endroit constituait un parking pour les habitants du domicile situé derrière ladite buvette. Après plusieurs années, et n’ayant pas toujours eu l’occasion d’exploiter cet espace, les propriétaires, dans un souci de business et de mettre en place une activité économique rentable, ont jugé utile de le transformer en buvette.
Certes, il est important que les compatriotes prennent des initiatives pour s’autonomiser. Créer un espace commerciale pour rentabiliser est encourageant au regard du taux de chômage enregistré dans notre pays. Ces buvettes emploient plusieurs compatriotes et permettent à des nombreuses familles d’avoir un peu de dignité. Mais faut-il pour cela s’exposer ou exposer ses clients aux dangers permanents auxquels ils font face ?
Dans un endroit où les chaises et les tables sont placées à même la chaussée, la rétrécissant de facto, le risque est grand de voir un véhicule changer de trajectoire et surprendre toutes ces personnes souvent assises des longues heures durant.
Lorsqu’on observe ce fait, on est en droit de se demander comment les autorités municipales continuent-elles de percevoir les taxes de ce type de commerce sans tenir compte de leur emplacement ? En effet, il est incompréhensible de voir un tel business être en règle avec les lois régissant le commerce dans notre pays, alors que visiblement et sans être un expert, il est clair qu’une délocalisation s’impose.
Peut être que des mesures seront prises lorsqu’on enregistrera le pire.
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