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Gabon/ Le Snec a son mot à dire sur la reprise des cours
Publié le jeudi 16 juillet 2020  |  Gabon News
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© Autre presse par DR
La reprise des cours prévue pour les étudiants des universités et grandes écoles est contestée par le Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC).
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La reprise des cours prévue pour les étudiants des universités et grandes écoles est contestée par le Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC). Plusieurs raisons justifient cette opposition dont certaines mesures liées au coronavirus et aussi le non-paiement de toutes les vacations. Le SNEC l’a fait savoir lors d’un point de presse organisé le 13 juillet dernier à Libreville,au Gabon.


La première phase de réouverture des universités et grandes écoles annoncée par le gouvernement était ce 13 juillet 2020, le SNEC s’oppose à cette décision qu’il juge inapproprié en raison de la pandémie actuelle et qui ne concorde pas avec une reprise effective des cours dans les universités et grandes écoles.

Certaines mesures de préventions au coronavirus prises par les autorités gabonaises sont une entrave pour les enseignants et les étudiants, de ce fait, les syndicalistes demandent la levée de deux mesures ,à savoir, l’attestation de non contamination à la Covid-19 pour circuler d’une province à une autre et Le couvre-feu en vigueur à partir de 20h.

Bien que l’attestation de non contamination est nécessaire, elle n’est pas une garantie vu que le virus continue de circuler et que certaines provinces ne disposent pas de centres de dépistage bien qu’elles soient aussi touchée par le virus. « Le SNEC demande donc la levée de cette mesure pour faciliter les déplacements des apprenants et des enseignants. »

S’agissant du couvre-feu exigé à 20h, les activités pédagogiques et de recherches des universités et grandes écoles vont bien au-delà de cette heure, de plus la formation continue réservée pour la plupart aux professionnels, se fait après les heures normales de travail c’est-à-dire de 16h à 21h. Pour cela, « le SNEC demande la levée du couvre-feu ou, dans le cas échéant, qu’il soit repoussé au-delà de minuit, si on veut un fonctionnement normal des universités et grandes écoles ».

Une autre exigence est critiquée, il s’agit du respect de l’arrêté n°0055/MEFPTFPDS du 30 avril 2020 qui oblige l’administration à mettre à disposition les gels hydro alcooliques, les thermos flashs et les masques à l’entrée des salles de classe, et faire respecter les gestes barrières et de distanciation physique. « Par ailleurs, le SNEC s’interroge sur l’effectivité d’une reprise des activités étant donné que l’arrêté interdisant les regroupements de plus de 10 personnes est toujours en vigueur ».

Outre les raisons liées au coronavirus, le SNEC exige également le paiement de toutes les vacations dues. Pour la deuxième phase de reprise de cours, la rentrée de classe de septembre est conditionnée par « la régularisation de toutes les situations administratives, le paiement des rappels, l’arrimage complet de la pension de retraite au nouveau système de rémunération ».

Après plus de trois mois à la maison en raison de la pandémie du coronavirus, qui sévit toujours au Gabon, les apprenants des universités et grandes écoles ne pourraient reprendre le chemin des classes en septembre que si les conditions du syndicat national des enseignants chercheurs sont respectées.

Lima KASSA/MTM
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