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Propos controversés sur Ali Bongo : Jessye Ella Ekogha renvoie dans les cordes le député français Bruno Fuchs
Publié le mercredi 15 juillet 2020  |  LaLibreville.com
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© Autre presse par DR
Le Porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, a rassuré lors d’une conférence de presse, le 9 mars, sur les mesures prises par le Gabon pour faire face à l’épidémie du Coronavirus (Covid-19)
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A l’occasion d’un point de presse ce mardi 14 juillet, le porte-parole de la Présidence de la République a rappelé que le député français, qui s’était exprimé la semaine dernière au sujet du chef de l’Etat, n’exprimait pas la position officielle de la France.

Il a remis les points sur les « i » et, par la même, clos la polémique. Ce mardi, à l’occasion de son point de presse, le porte-parole de la Présidence de la République est revenu, au détour d’une question, sur les propos polémiques exprimés la semaine dernière par le député français, élu Modem du Haut-Rhin, Bruno Fuchs.

« Il (Bruno Fuchs, NDLR) ne représente pas la position du gouvernement français », a indiqué Jessye Ella Ekogha.

Enchaînant sur le fond, celui-ci a fait observer qu’aujourd’hui « la République gabonaise et la République française travaillent quotidiennement sur différents dossiers ».

« On a eu la visite du Secrétaire d’Etat Jean Baptiste Lemoyne il y a quelques temps. On a eu l’invitation d’Emmanuel Macron à son homologue, son Excellence Ali Bongo Ondimba pour participer au sommet Afrique-France qui devait se tenir à Bordeaux qui a été reporté du fait de la Covid-19 », a-t-il rappelé, concluant qu’ « au final, les relations sont très bonnes entre les deux Etats, tout simplement ».

Ces propos viennent clore la polémique ouverte par Bruno Fuchs qui, mercredi dernier dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale française, avait déclaré lors d’une séance de questions orales au gouvernement qu’Ali Bongo « n’est plus en mesure de présider son pays depuis 18 mois en raison de son état de santé ».

Nombreuses avaient alors été les personnalités politiques, ministres en particulier, à s’indigner de propos qualifiés d’un autre temps et peu en ligne avec la ligne diplomatique impulsée par le président Emmanuel Macron et son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

Du côté de la diplomatie française, on s’était prestement employé à minimiser les propos de ce député français. « Il a exprimé un avis personnel sur un domaine régalien où le Législatif n’a pratiquement aucun pouvoir car c’est l’Exécutif qui fixe la ligne », avait commenté un diplomate français. « Si vous voulez, c’est un peu comme si un député RV (Rassemblement volontaire, un petit parti allié à la majorité, NDLR) d’un département du centre du Gabon avait dit que le président Macron n’était plus en capacité de diriger la France. C’est désobligeant mais politiquement, ça ne change absolument rien », avait-il expliqué pour resituer les choses à leur juste proportion.
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