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Averda : le Gabon poursuivi à Paris pour une dette de 23 milliards de FCFA
Publié le mercredi 15 juillet 2020  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Base de Mindoubé : Le maire de Libreville somme Averda et Clean Africa de libérer les lieux
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Après des tentatives de conciliation à l’amiable infructueuses, la société libanaise ayant opéré près de 5 ans durant dans le ramassage des ordures ménagères à Libreville a récemment décidé de porter l’affaire devant la Chambre de commerce et de l’industrie (CCI) en France. Selon Jeune Afrique Business+, elle réclame 35 millions d’euros (23 milliards de FCFA) à l’État gabonais qui a brutalement résilié son contrat l’an dernier pour «inexécution fautive» des contrats.

Comme il fallait s’y attendre après plusieurs tentatives de conciliation à l’amiable s’étant révélées infructueuses, c’est devant la Chambre de commerce et de l’industrie (CCI) à Paris, en France, que le litige opposant l’État gabonais à Averda se jouera. Le site de Jeune Afrique Business+ informe que la société libanaise qui a opéré à Libreville dans le ramassage des ordures ménagères de décembre 2014 à septembre 2019 exige le règlement d’une dette de 35 millions d’euros, soit 23 milliards de francs CFA. Elle a déposé début juin une requête d’arbitrage contre les autorités gabonaises à la CCI.

Ayant plusieurs fois alerté sur les défauts de paiements de l’État gabonais, qui l’ont souvent contrainte à observer des mouvements de grève, seulement un an après la signature de contrat, Averda réclamerait également que lui soit versés des dommages et intérêts, «en raison de la conduite des autorités gabonaises à son encontre», rapportent nos confrères.

Au Gabon, la société libanaise avait reçu la promesse des autorités de se voir verser chaque mois la somme de 950 millions de francs CFA toutes taxes comprises. Ce qui l’avait motivée à embaucher plus de 700 personnes pour une masse salariale mensuelle estimée à 300 millions de francs. D’autant plus qu’elle avait à gérer entre 540 et 640 tonnes de déchets par jour.

L’affaire pourrait également se retrouver devant l’Organisation de coopération islamique (OCI), «en raison du comportement arbitraire et abusif de l’État gabonais vis-à-vis d’Averda Gabon», rapporte Jeune Afrique Business+.
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