Une commission technique interministérielle a été mise en place par le ministre de la Communication, le 13 juillet à Libreville, pour statuer sur le cas d’Africa n°1, à l’agonie depuis plusieurs années. Cette commission aura pour mission de liquider la radio de façon définitive, puis créer un nouvel outil à partir des cendres d’Africa n°1.
Soucieux de donner un nouveau souffle à Africa n°1, le ministre de la Communication a mis en place une commission technique interministérielle, chargée d’examiner la situation de l’ancien fleuron des radios africaines. Lors d’une séance de travail avec les membres de cette commission, le 13 juillet à Libreville, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou leur a rappelé leur objectif.
«L’objectif de cette commission sera de voir comment liquider cette radio de façon définitive et derrière, créer une nouvel un nouvel outil à partir des cendres d’Africa n°1», a affirmé le membre du gouvernement sur Gabon 1re. Africa n°1 est à l’agonie depuis une dizaine d’années. Une descente aux enfers précipitée par les difficultés de la Libye, un des deux actionnaires de la radio.
Le Gabon, le second actionnaire, n’a pu supporter les charges du média, dont une masse salariale mensuelle de 150 millions de francs CFA. A ce jour, les 36 agents du média cumulent 35 mois d’arriérés de salaire. En dépit de ce tableau sombre, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou est convaincu que la radio peut et doit être sauvée.
«Nous voulons maintenir et conserver cet outil de communication qu’est Africa n°1. Nous restons convaincus que nous pouvons récupérer valablement cet outil. Et nous allons exhorter les membres de cette commission à tout mettre en œuvre pour qu’il en soit ainsi», a conclu le ministre de la Communication. Un avenir vivement attendu par le personnel de cet ancien média emblématique et les millions d’auditeurs nostalgiques.