L’intégration et le port des galons aux agents de la promotion 2016 de la Sécurité pénitentiaire, mis en œuvre par le ministère de la Justice dirigé actuellement par Erlyne Antonela Ndembet-Damas, n’est que la traduction en acte de la volonté du Chef du Gouvernement et au plus haut niveau, du président de la République qui a toujours déclaré qu’il ne sera heureux que lorsque les Gabonais seront heureux.
Outre ces deux actes, la traduction dans les faits des instructions des plus hautes autorités du pays par ce ministère de la justice se justifie également par un programme de réinsertion. Il se caractérise par la création d’un centre de formation et d’accompagnement à l’emploi et à la réinsertion des jeunes en milieu carcéral.
Le projet initié par l’Unesco et coordonné par l’Etat Gabonais devrait profiter aux jeunes privés de liberté (en prison) et âgés entre 18 et 30 ans (en cours et stoppé à cause du Covid-19). La formation va reposer principalement sur les techniques agricoles, la fabrication des briques et le recyclage des matières plastiques.
A cela s’ajoute la remise en service de la taillerie de la prison centrale de Libreville le 28 avril 2020 grâce au don d’équipements et textile octroyé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
En matière d’efficacité de la Justice, il est à noter un dialogue franc avec les partenaires sociaux et membres du corps judiciaire (syndicats des magistrats, huissiers, greffiers, et avocats au barreau du Gabon). Ce, pour un meilleur fonctionnement des tribunaux, le respect du principe fondamental du procès équitable dans les délais requis, le respect du secret de l’instruction, l’indépendance de la Justice etc…
S’agissant des textes de lois, on peut citer entre autres, l’adoption au parlement du projet de loi portant modification de certaines dispositions de la loi n°17/93 portant Statut particulier des Personnels du Corps autonome paramilitaire de la Sécurité Pénitentiaire, du projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°00005/PR/2020 fixant le statut particulier des Greffiers et celui n°00004/PR/2020 portant statut des Huissiers de Justice en République Gabonaise ainsi que du projet de loi sur le statut revisité de la profession d’Avocat au Gabon.
Toutes ces actions concrètes sont un exemple de bonne gouvernance à suivre en ce sens qu’elles constituent un facteur de préservation de la paix sociale et de confiance entre les gouvernants et les gouvernés.