PolitiqueAli Bongo Ondimba, Alain Claude Bilie-By-Nze, Me Antoine Vey, Bruno Fuchs, Guy Nzouba-Ndama, Didier Atome Bibang… Les tops et les flops cette semaine au Gabon
Publié le lundi 13 juillet 2020 | LaLibreville.com
Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.
LES TOPS
Ali Bongo Ondimba. Très présent depuis le début de la crise du Covid-19, le président gabonais, dont l’agenda sera particulièrement chargé dans les semaines à venir, a imposé aux ministres de ne pas prendre de vacances cette année afin qu’ils restent mobiliser face à l’épidémie de Covid-19 et à ses conséquences économiques et sociales .
Alain Claude Bilie-By-Nze. Le ministre gabonais des Affaires étrangères a sèchement répliqué sur Twitter au député français Bruno Fuchs qui, cette semaine, avait émis des doutes sur la capacité du président Ali Bongo à diriger son pays. Un jugement à l’emporte-pièce aux relents néocolonialistes, s’est-il vu retorquer .
Me Antoine Vey. Beau joueur, l’avocat pénaliste français qui était il y a encore une semaine l’associé d’Eric Dupond-Moretti, nommé ministre de la Justice au sein du gouvernement français cette semaine, qui est aussi le défenseur d’Ike Ngouoni dans le cadre de l’opération Scorpion, a salué la décision du gouvernement gabonais de dépénaliser l’homosexualité.
LES FLOPS
Bruno Fuchs. Ce député français, élu du Haut-Rhin sous l’étiquette d’un petit parti membre de la majorité, a déclaré que « le chef de l’État gabonais n’(était) plus en mesure de présider son pays depuis 18 mois en raison de son état de santé ». Des propos jugés grotesques, largement condamnés au Gabon et qui ont suscité la gêne au sein de l’Exécutif français à l’heure où Paris s’emploie à se rapprocher de Libreville.
Guy Nzouba-Ndama. Mari de s’être fait griller la politesse par Jean Ping, le président du parti d’opposition Les Démocrates a convoqué cette semaine au pied levé une conférence de presse pour dénoncer à son tour l’homosexualité, préférant ainsi la surenchère populiste à l’esprit de responsabilité et d’apaisement sur ce sujet délicat.
Didier Atome Bibang. Cette semaine, le président du syndicat national des professionnels des eaux et forêts (Synapef) a été placé en garde à vue à la suite d’une plainte déposée par l’un de ses collègues syndicalistes qu’il avait publiquement accusé d’avoir été acheté par des forestiers pour la coquette somme de 350 millions de francs CFA. Problème : Atome Bibang a été incapable de produire la moindre preuve à l’appui de ses allégations. Il a néanmoins été remis en liberté en attendant d’éventuelles suites judiciaires