Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Économie
Article
Économie

Appui budgétaire : la Bad approuve les 66 milliards de francs au profit du Gabon
Publié le samedi 11 juillet 2020  |  L'Union
Bad
© Autre presse par DR
Bad : Plus de 65 milliards de FCFA pour le Paref III
Comment


Le Gabon vient d’obtenir de la Banque africaine de développement (Bad) un prêt de 100,5 millions de dollars US (environ 66 milliards de francs CFA) pour renforcer sa lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus.
Le financement accordé par la Banque sera investi dans les trois piliers du programme intitulé " Kill Covid-19 " (Tuer le Covid-19) : la riposte médicale à travers l’acquisition d’équipements médicaux indispensables et l’accroissement du dépistage et du suivi des contacts ; la riposte sociale par le biais d’une banque alimentaire et du paiement des factures d’eau et d’électricité des pauvres ; et la riposte économique avec des garanties et des financements pour les petites et moyennes entreprises.

"Le Gabon est confronté à une double crise : la pandémie de Covid-19 et la chute des prix du pétrole, principale source de revenus du pays. L’octroi de ce prêt par la Banque est particulièrement bienvenu à l’heure où les finances publiques sont soumises à rude épreuve, puisqu’il fournira immédiatement au pays l’appui budgétaire nécessaire pour atténuer l’impact de la pandémie. Le prêt renforcera le secteur de la santé, contribuera au maintien des moyens de subsistance et donnera un coup de pouce aux entreprises et aux industries nationales par le soutien apporté à l’outil de production et l’ouverture de possibilités vers un redressement économique rapide", a indiqué Robert Masumbuko, directeur du Bureau-pays.

Avec un portefeuille de prêts, qui atteint près d’un milliard de dollars (600 milliards de francs), le Gabon figure depuis longtemps parmi les cinq premiers clients de la Banque, qui a financé des projets dans les infrastructures portuaires, l’agriculture, l’eau et l’éducation, pour ne citer que quelques-uns.

Maxime Serge MIHINDOU
Commentaires


Comment