Les travaux de la 110e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) ont débuté le 8 juillet, par visioconférence, sous la présidence de la Secrétaire Générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo. Cette session est axée sur l’examen de la situation politique, diplomatique et économique dans l’espace francophone. L ’ambassadeur du Gabon en France et auprès de l’OIF, Flavien Enongoué, a dit la volonté de son pays à soutenir la transformation du multilatéralisme.
Prévue pour se tenir exceptionnellement sur deux jours (8-9 juillet 2020) par visioconférence, la 110e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) a débuté le 8 juillet. L’ambassadeur du Gabon en France et auprès de l’OIF, Flavien Enongoué, porte la voix de son pays dans cette réunion devant s’appesantir sur l’examen de la situation politique, diplomatique et économique dans l’espace francophone.
Dans son rapport relatif à ces points inscrits à l’ordre du jour de la première journée, en l’occurrence, l’examen de la situation politique, diplomatique et économique dans l’espace francophone, la Secrétaire générale de la Francophonie a particulièrement axé son intervention sur la transformation du multilatéralisme dans un contexte international fortement bouleversé par la crise sanitaire du Covid-19.
Louise Mushikiwabo a insisté sur les conséquences économiques et sociales de cette crise qui a mis en évidence les inégalités, en particulier au sein des pays de l’espace francophone. D’où son appel à une réinvention de la place du multilatéralisme dans la résolution des problèmes internationaux, en vue de renforcer la coopération et la solidarité, par le développement des actions répondant aux besoins des populations.
Flavien Enongoué a salué le rapport de la Secrétaire générale de la Francophonie et a affirmé que le Gabon souscrit pleinement à cet appel à la transformation du multilatéralisme et est disposé à y contribuer, notamment en portant dans les instances internationales dont il est membre la nécessité de mettre en place les instruments efficaces d’une nouvelle gouvernance sociale globale.
Rappelant l’action du Gabon dans le domaine de l’égalité femme-homme au sein de la Francophonie, il a exprimé le soutien du Gabon au projet de résolution qui sera examiné au cours de cette session, portant création du Fonds de solidarité de la Francophonie pour les femmes. Il a également plaidé pour un réexamen de la situation du Burundi, mis en observation depuis plusieurs années au sein des instances de la Francophonie. A l’issue des débats, un consensus s’est dégagé autour d’une levée prochaine des mesures, selon les procédures en vigueur. Les débats se sont poursuivis ce jeudi 9 juillet par l’examen des questions administratives et financières de l’Organisation.