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Gabon: le Sena menace de ne pas reprendre les cours le 20 juillet sans prime Covid-19
Publié le jeudi 9 juillet 2020  |  Gabon Media Time
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© L'Union par DR
Le Syndicat de l’Education nationale (Sena)
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C’est par le biais d’un point de presse tenu ce mercredi 8 juillet 2020 que le Syndicat de l’Education nationale (Sena) s’est exprimé sur la rentrée prochaine annoncée par le gouvernement et fixée au 20 juillet prochain. Rappellent en amont que la raison pour laquelle les cours avaient été suspendus, à avoir le risque de propagation de la covid-19 est toujours d’actualité, et compte tenu des risques conventionnellement connus, les enseignants de l’éducation nationale conditionnent la reprise des cours à la réalisation de plusieurs conditions dont le versement de la prime covid-19, sans lequel aucune reprise des cours ne sera effective.

Le secrétaire général du Syndicat de l’Education nationale (Sena) n’y est pas allé de main morte. Fridolin Mve Messa à l’occasion d’un point de presse qu’il a tenu en réponse à la décision du gouvernement et de son ministre de tutelle le Pr. Patrick Mouguiama Daouda, de reprendre le chemin des classes le 20 juillet 2020 prochain. Une décision jugée précipitée pour le syndicat qui précise que la covid-19 est toujours présente dans notre société avec la même ampleur que depuis mars . « Quatre mois plus tard, la pandémie continue à se propager dans le pays et les cas de contamination augmentent tous les jours, occasionnant des morts. Le stress des populations est encore visible, et avant même que le pic attendu de la pandémie ne soit atteint, le Gouvernement, dans un tel contexte, décide du retour à l’école », a-t-il souligné.

Une propagation du virus devenue communautaire depuis plusieurs mois qui a touché toutes les classes de la société gabonaise et entraînant des décès en nombre parmi lesquels des personnels du corps enseignant. Le Syndicat de l’Education nationale (Sena) ne l’a pas oublié, ne l’a pas occulté en le mentionnant clairement dans son point de presse. « Il est important de relever que, depuis le début de cette pandémie virulente, le secteur de l’éducation a enregistré près d’une dizaine d’enseignants décédés de la Covid-19 », a-t-il tenu à préciser.

Ouvert et favorable toutefois à la reprise des cours de tous les élèves candidats aux examens fixés le 20 juillet 2020, le Syndicat de l’éducation nationale, par le biais de son secrétaire général a rappelé que ladite reprise ne serait possible qu’après la satisfaction de certains préalables dont l’octroi de la prime covid-19. « L’installation du dispositif d’eau dans tous les établissements publics et privés du pays , la mise à disposition du matériel de protection aux élèves et aux enseignants (masques, gel hydro alcoolique) , la désinfection des salles de classe ; la mise en place des modalités claires de transport des élèves et des enseignants ; l’octroi de la prime COVID-19 aux enseignants appelés à repartir en classe et membres des jurys d’examens ».

Ferme et déterminé à faire respecter cette condition, Fridolin Mve Messa secrétaire général du Syndicat de l’éducation nationale et porte voix de tous les enseignants de ladite organisation a été clair, sans satisfaction des conditions mentionnées, aucune reprise des cours se sera effective. « Dans le cas où ces préalables se sont pas pris en compte, le SENA demande d’ores et déjà aux enseignants de ne pas répondre à l’appel du 20 juillet 2020, autant il demande aux parents de garder leurs enfants à la maison. La vie n’ayant pas de prix », a-t-il prévenu.
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