La 3ème édition du New York Forum Africa se tient du 23 au 25 mai 2014 à Libreville au Gabon. Lors de la présentation du programme de cet évènement, son promoteur, Richard Attias, a répondu aux critiques adressées contre lui.
Comme les années antérieures, le Front des Indignés a déjà fait parler de lui. Il mène une campagne de dénigrement du rendez-vous de Libreville, notamment sur Internet et les réseaux sociaux. Le mouvement militant annonce un contre-forum. Il a adressé une lettre au ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, pour le dissuader de venir au Gabon. Le Front des Indignés conteste la tenue du New York Forum Africa considéré comme un gouffre financier pour le Gabon qui profite uniquement à Richard Attias. Le budget du forum fait polémique. Les critiques affirment que l’enveloppe accordée par la présidence de la République gabonaise va bien au-delà des 5 millions de dollars officiellement annoncés.
En Réponse, Richard Attias affirme : « Si nous voulions faire du New York Forum Africa une opération financière, nous aurions des sponsors. Nous sommes le seul forum international qui n’a pas de sponsor. Nous n’allons pas chercher l’argent des entreprises car nous voulons avoir des débats sans l’influence d’aucun opérateur économique qui vienne nous dicter ce qu’il faut dire ou ne pas dire. »
A propos des profits qu’il tirerait de l’évènement, Richard Attias déclare : « Concernant les honoraires de mon groupe dans l’organisation du Forum, ils sont de moins de 5% du budget de l’événement. Et vu la masse de travail que nous avons, je considère que nous sommes des contributeurs, des partenaires qui n’en font pas du tout une opération financière. Alors, je le redis aujourd’hui, le New York Forum Africa est une opération que nous faisons avec la casquette de fondation à but non lucratif. »
A propos de la lettre adressée à Laurent Fabius, le patron de l’agence Richard Attias & Associates dit : « Le Gabon doit être ouvert. Et si vous voulez que les gens voient ce qui va bien et ce qui ne va pas bien, il faut au contraire qu’ils viennent sur place constater d’eux-mêmes. Ce n’est donc pas en isolant votre pays que vous allez l’aider à être ouvert et à être dans le concert des nations. Bien au contraire. Si les choses ne vont pas, il faut les exprimer, mais sans polémique, sans mauvaise foi, sans dénigrement, sans payer des bloggeurs bidons qui vont écrire des choses bidons et qui manipulent l’information ».