Le ministre en charge des Eaux et Forêts, le Pr. Lee White, a indiqué dans un communiqué publié ce mercredi 08 juillet 2020, que la garde à vue du président du Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (Synapef), Didier Atome Bibang, n’a rien avoir avec l’exercice de ses activités syndicales et que les procédures relèvent du droit commun. Il répond ainsi à une certaine opinion le désignant comme inspirateur de cette garde à vue.
Le ministre des Eaux et Forêts, le Pr. Lee White, réitère aux personnels dudit ministère et à l’opinion publique, «son attachement au respect des droits syndicaux et rappelle que la garde à vue de M. Didier Atome Bibang n’a aucun lien avec l’exercice régulier de ses activités syndicales», a-t-il indiqué. Avant de préciser qu’ «elle relève plutôt des procédures prévues par les textes en vigueur en matière de droit commun».
A travers ce communiqué en guise de dédouanement, le patron des Eaux et Forêts dit qu’il s’agit d’«éviter tout amalgame».
Il a par ailleurs soutenu que «les faits à l’origine de cette garde à vue sont relatifs aux accusations de corruption lancées contre des agents du ministère des Eaux et Forêts».
Aussi, rappelle-t-il que l’enquête y relative, contribue à la manifestation de la vérité, précisant que plusieurs agents y compris des hauts responsables, dont lui-même, ont déjà été entendus par les investigateurs. «Il en est de même pour la société forestière mise en cause», a-t-il affirmé.
A cet effet, Lee White a réaffirmé «sa disponibilité ainsi que celle de l’ensemble des personnels de son ministère à apporter toute leur collaboration aux services compétents qui œuvrent à la manifestation de la vérité sur ces faits qui dégradent l’image des agents des Eaux et Forêts».
Le communiqué publié par le ministre des Eaux et Forêts, vient répondre aux informations relayées par certains médias et une certaine opinion, selon lesquelles, le président du SYNAPEF a été entendu par la Police judiciaire (PJ) et placé en garde à vue pour des faits de «dénonciation calomnieuse». Par conséquent, sa garde à vue aurait été instiguée par les responsables du ministère, en tête desquels, le ministre Lee White.