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Dépénalisation de l’homosexualité : Nzouba Ndama entend faire plier Ali Bongo
Publié le mercredi 8 juillet 2020  |  Gabon Review
Guy
© Autre presse par DR
Guy Nzouba Ndama, président de l`Assemblée nationale
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Guy Nzouba Ndama, le président du parti d’opposition Les Démocrates, annonce le lancement effectif dès le mercredi 8 juillet d’une pétition nationale «pour dire »non » à la dépénalisation de l’homosexualité en terre gabonaise». Le document qu’il entend faire signer par tous les Gabonais des 52 départements du pays opposés à la récente réforme du Code pénal sera adressé au président de la République en vue du retour à la pénalisation d’un acte qu’il perçoit comme contraire à nos valeurs ancestrales.

Fermement opposé au retrait par le Parlement de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal qui dépénalise désormais l’homosexualité au Gabon, Guy Nzouba Ndama envisage de porter sa contestation jusqu’à la présidence de la République. Le président du parti d’opposition Les Démocrates a annoncé ce mardi l’ouverture d’une «pétition nationale» dès le mercredi 8 juillet au siège de son parti à Libreville (Bas de Gué-Gué). Cette initiative qu’il présente comme un «acte de résistance» vise à «dire « non » à la dépénalisation de l’homosexualité en terre gabonaise», ainsi à «défendre l’intégrité de nos valeurs traditionnelles africaines et Bantu».

Aussi, l’opposant invite-t-il «tous les patriotes, quel que soit [leur] bord politique», à signer cette pétition qui, indique-t-il, ne se limitera pas aux populations de Libreville ou de celles vivant dans les communes environnantes. «Nous veillerons à la répandre dans les 52 départements que compte notre pays», informe-t-il, invitant à se joindre à son initiative les associations et tous les corps intermédiaires susceptibles de faciliter la circulation du document à travers les 9 provinces.

«Le but ici est de récolter massivement la désapprobation des Gabonaises et Gabonais sur une loi jugée inopportune et vécue comme une honte nationale, une honte aux yeux de l’opinion africaine. Il s’agira ensuite d’acheminer l’expression, ou plutôt le désaveu populaire, vers le président de la République aux fins de lui rappeler sa responsabilité et ses devoirs vis-à-vis de la nation gabonaise aujourd’hui plus que jamais divisée. Il s’agira de lui rappeler, en particulier, sa promesse «d’être heureux seulement quand les Gabonaises et les Gabonais seraient heureux», justifie Guy Nzouba Ndama.
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