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Accrochage aux Mines : La version des faits de l’administration
Publié le samedi 4 juillet 2020  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Siège du Ministère des mines, du Pétrole et des Hydrocarbures
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A la suite de l’altercation survenue le 2 juillet au ministère des Mines, entre les membres du Syndicat des professionnels des mines (Sypromines) et les aides de camp du ministre Vincent de Paul Massassa, les responsables de ce département ont clarifié, ce 3 juillet, les tenants et aboutissants de cette affaire.

24 heures après l’accrochage survenu au ministère du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, entre les membres du Syndicat des professionnels des mines (Sypromines) et les aides de camp du ministre, la presse a eu droit, le 3 juillet, à une mise au point de l’administration. Rappelant que depuis sa prise de fonction, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, prône le dialogue permanent et la concertation régulièrement mise en œuvre par le chef de ce département ministériel, le Secrétaire général, Liliane Ngari Onanga Y’obegue, le Secrétaire général adjoint, Olivier Youbamougoye et le directeur général des mines, Sylvain Mandza, ont expliqué ce qui cloche, ainsi que les avancées dans la gestion des revendications du Sypromines.

Pour eux, la montée d’adrénaline ayant poussé à la destruction des biens publics (dégâts sur le véhicule de service du ministre, baie vitrée du bâtiment principal cassée) n’avait pas lieu d’être. En effet, le Sypromines a déposé le 19 juin dernier un courrier au ministre des mines pour lui faire part de leur situation. En tout, ils revendiquent la prise en charge de l’assurance maladie des agents par Ascoma, la redevance minière proportionnelle (RMP) et les bons de matériaux de construction.

Selon le Secrétaire général du ministère, cette rencontre était envisagée pour le lundi 27 juin dernier, puis reportée à mardi par la partie syndicale. Ce n’est que le jeudi 2 juillet que les syndicalistes ont décidé de rencontrer le ministre. Chose qui a été acceptée, mais avec le respect des mesures barrières idoines relatives au Covid-19. La limitation du nombre de personnes à dix, tenant compte des prescriptions du gouvernement, a été exigée. Malheureusement, les syndicalistes ont, à la suite de leur Assemblée générale, choisi d’aller en grappes rencontrer le ministre. «Une trentaine de personnes sans masques. Avant d’être des syndicalistes, ce sont des agents de l’Etat. Cela ressemble à des actes d’insubordination», a relevé le Secrétaire général.

Les membres du Sypromines se sont ainsi heurtés au refus des aides de camp du ministre au niveau du 7e et 8e étage. «Ils ont tenu des propos irrespectueux, indécents, discourtois à l’endroit de la hiérarchie», a indiqué le chef de l’Administration, soulignant par ailleurs qu’«un syndicat doit être responsable» et que «le ministre est apte au dialogue et à la discussion». «C’est n’est pas le premier syndicat au ministère et syndicat ne veut pas dire agressivité», a regretté Liliane Ngari.

«On ne peut pas reprocher à la sécurité du ministre d’avoir fait son travail parce qu’ils ne savaient pas quelles étaient les intentions des personnes interceptées entre le 7e et le 8e étage», a relevé le Secrétaire général adjoint, Olivier Youbamougoye.

Les choses semblent toutefois rentrer dans l’ordre. Pour montrer sa bonne foi et sa disponibilité au dialogue, Vincent de Paul Massassa est descendu, le 3 juillet, en fin de matinée, pour s’entretenir avec les membres du Sypromines.

Et le directeur général des mines et de la Géologie, Sylvain Mandza, d’indiquer qu’en termes d’avancées dans le traitement des dossiers, le dossier Ascoma va être bouclé au cours de ce mois, tandis que le problème des bons de matériaux de construction est presque résolu. Cependant, ils ont tous rappelé que les «primes sont institutionnelles et reversées aux régies financières produisant des ressources». Et dans le cas actuel, du fait de la séparation, puis du rattachement du département des Mines à celui du Pétrole et Hydrocarbures, des démarches administratives s’imposent pour leur prise en compte. Ce que le ministère s’attèle à faire, malgré le fait que «tout est désormais centralisé au ministère du Budget puisque la Direction générale des hydrocarbures a été dessaisie» de ce dossier.
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