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L’Afrique et l’Asie en pointe dans l’inclusion financière numérique (FMI)
Publié le jeudi 2 juillet 2020  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Siège du FMI à Washington (Etats-Unis)
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WASHINGTON, La numérisation a eu pour effet d'accroître l'inclusion financière entre 2014 et 2017, l'Afrique et l'Asie étant des "chefs de file" en la matière, selon une étude du Fonds monétaire international (FMI) dévoilée mercredi.

La technologie modifie le paysage du secteur financier, augmentant profondément l'accès aux services financiers, notent les auteurs Ratna Sahay, Ulric Eriksson von Allmen, Purva Khera et Sumiko Ogawa.

D'après cette étude, le Ghana, le Kenya, et l'Ouganda sont en tête en Afrique. En revanche, le Moyen-Orient et l'Amérique latine ont moins recours aux services financiers numériques.

Dans la plupart des pays, le paiement numérique ouvre la voie vers le prêt numérique, les entreprises du secteur recueillant des données et développant de nouveaux moyens de les exploiter pour analyser la solvabilité des emprunteurs, souligne le blog dédié du FMI. Et de relever que le marché du crédit, qui passe par des plateformes numériques reliant directement les prêteurs aux emprunteurs, "a doublé en valeur entre 2015 et 2017".

Jusqu'ici concentré en Chine, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ce secteur semble croître dans d'autres pays tels que l'Inde et le Kenya, d'après l'institution.

Lors de la pandémie de nouveau coronavirus, la technologie a favorisé de nouvelles opportunités au sein du secteur des services financiers numériques en permettant d'accélérer et d'améliorer l'inclusion financière sur fond de distanciation sociale et de confinement, notent les auteurs.

Selon eux, des ménages à faible revenu et de petites entreprises peuvent bénéficier grandement des avancées en matière de paiement électronique, de services dans la fintech et de banque en ligne.

Si la pandémie devrait accroître le recours à de tels services, elle risque aussi de représenter un défi pour la croissance des acteurs plus modestes du secteur et souligne le caractère inéquitable de l'accès aux infrastructures numériques.

Pour exploiter ce potentiel numérique dans l'après-COVID, "plusieurs facteurs doivent être réunis", écrivent-ils, citant une "égalité d'accès aux infrastructures numériques", une "alphabétisation financière et numérique accrue" et une "absence de distorsions des données", tout ceci concurrant à "une reprise plus inclusive".
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