Le coordonnateur résident des Nations unies dans le pays loue une initiative luttant contre la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
Après l’adoption par l’Assemblée nationale et le Sénat du projet de loi retirant l’alinéa 5 de l’article 402 de la loi n°042/01 du 5 juillet 2019 portant Code pénal incriminant certaines libertés, l’Organisation des Nations unies (ONU) par la voix de son coordonnateur résident au Gabon a tenu à saluer la décision des autorités. Dans un communiqué rendu public, le Dr Stephen Jackson estime que l’abolition de cette disposition juridique est «conforme à la promesse constitutionnelle du Gabon selon laquelle ‘chaque citoyen a droit au libre développement de sa personnalité».
D’après lui, «pour les Nations unies, cette étape est une dimension essentielle du principe de ‘ne laisser personne derrière’, qui est le fondement du développement durable».