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Covid-19 : «Il est essentiel de mener une enquête pour savoir la vérité » (Séraphin Davin Akuré)
Publié le mardi 30 juin 2020  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Covid-19 : «Il est essentiel de mener une enquête pour savoir la vérité » (Séraphin Davin Akuré)
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C’est la principale raison invoquée dans nos colonnes par le président du groupe parlementaire du parti d’opposition «Les démocrates» à l’Assemblée nationale, Séraphin Davain Akuré pour justifier la demande d’enquête parlementaire introduite par les députés de son parti sur la gestion de la crise sanitaire par le COPIL.

Agence Gabonaise de Presse: Votre groupe parlementaire a introduit récemment une demande d’enquête parlementaire sur la gestion de la crise sanitaire. Quelles en sont les raisons?

Séraphin Davin Akuré: «Effectivement, le Groupe parlementaire Les démocrates a introduit une demande d’enquête parlementaire pour en savoir plus sur la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19. Nous avons tous entendu les annonces faites par le chef de l’Etat qui rendait public une assistance estimée à près de 250 milliards de nos francs CFA devant servir à atténue, les effets négatifs de la crise sanitaire et ses conséquences économiques. Mais la réalité sur le terrain est inquiétante parce que la maladie ne fait que progresser. Nous ne voyons pas vraiment les aides, sauf si elles se sont arrêtées après le début de l’opération. De surcroit, le Gouvernement vient à nouveau d’obtenir un emprunt de près de 5 milliards de francs CFA pour la même chose. C’est donc pour cela que notre parti, notre groupe parlementaire est convaincu qu’il est essentiel de mener une enquête pour savoir la vérité sur la gestion de cette crise sur les plans sanitaire, social et financier.

Maintenant, la procédure de cette enquête parlementaire répond à des règles. Même si ce sont Les Démocrates qui ont introduit la demande, ce sera une enquête parlementaire de l’Assemblée nationale. C’est-à-dire que c’est une résolution d’enquête parlementaire qui sera soutenue par l’Assemblée nationale. Nous sommes donc en attente de la procédure, l’opportunité de cette enquête a été acceptée. Maintenant, nous allons attendre les modalités pratiques qui seront retenues par cette enquête parlementaire».

Il y a eu des enquêtes parlementaires antérieurement mais sans résultats. Pensez-vous que celle qui va être déclenchée ira jusqu’au bout ? Avez-vous les coudées franches pour y arriver?

«Tout ce que nous faisons est régi par la loi. Si cette enquête est entamée, c’est sûr qu’elle ira à son terme. La question que vous posez est celle de savoir quelle sera la valeur des résultats de cette enquête. Il faut savoir que les dispositions légales et règlementaires nous disent que les résultats de l’enquête sont transmis au bureau de l’Assemblée nationale. C’est le bureau de l’Assemblée qui décidera si oui ou non il y a des suites judiciaires, administratives, et autres à donner à cette enquête. Nous ferons notre travail, les résultats seront donnés au bureau de l’Assemblée nationale qui, à son tour, avisera quant aux suites à réserver au travail effectué».

Que pouvez-vous dire aux Gabonais dont les yeux sont rivés vers vous par rapport à cette enquête ?

«Il faut être honnête. Au-delà du constat que nous faisons, nous n’allons pas avec une appréhension à priori négative. La présomption d’innocence existe, il faut aussi dire, à leur corps défendant, que la Covid-19 est une maladie qui n’est pas bien connue. C’est pour cela que certaines décisions sont difficiles à prendre. Mais nous regarderons surtout si les principes de précautions ont été pris mais également si la gestion s’est faite dans le strict respect des dispositions qui encadrent la gestion des fonds publics. Par conséquent, c’est trop tôt de présager sur le résultat du travail qui sera fait. Mais ce qui est important pour nous, c’est que les Gabonais se rendent compte qu’aujourd’hui, certains députés insistent sur la nécessité de transparence. Et la transparence passe par le contrôle. Nous nous sommes déjà exprimés là-dessus. Nous sommes surpris parce qu’aujourd’hui, nous avons l’impression que le contrôle de l’action gouvernementale, ne se fait pas à notre sens suffisamment»
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