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Dépénalisation de l’homosexualité : Dieudonné Minlama craint un embrasement du pays
Publié le lundi 29 juin 2020  |  Gabon Review
Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Minlama Mintogo, candidat à l`élection présidentielle gabonaise du 27 août 2016
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Dieudonné Minlama a réagi sur la dépénalisation de l’homosexualité. Le 27 juin à Libreville, le président d’Ensemble pour la République (EPR) a estimé que cette démarche pourrait causer «haine, violence, déchirures, déstabilisation et division du pays».

A l’instar de certains leaders des partis politiques, le président d’Ensemble pour la République (EPR) s’est prononcé sur la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon. Dans une déclaration, le 27 juin à Libreville, Dieudonné Minlama, s’est voulu très alarmiste. «Comme le prouve la quasi-totalité des réactions enregistrées, la démarche du Premier ministre comporte en elle des risques de haine, violence, déchirures, déstabilisation et division du pays», a-t-il déclaré.

Au nom du gouvernement, le Premier ministre a saisi le Parlement dans le but de retirer l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal. Une démarche visant à dépénaliser l’homosexualité. Après le vote de cette modification par l’Assemblée nationale, colère, détresse et indignation ont envahi le pays.

«Les réactions de refus exprimées par les Gabonais et les Gabonaises doivent être entendues et prises en considération par les plus hautes autorités : c’est ça aussi la démocratie. Le pouvoir du peuple au peuple et pour le peuple. Le sujet est sensible. Il touche les fondements de notre être, notre culture, notre histoire commune, nos croyances, notre Constitution, notre pays et de l’avenir de notre société», a estimé Dieudonné Minlama.

Le président d’EPR a sollicité l’intervention du chef de l’Etat pour mettre fin au dessein du gouvernement. «Je demande au président de la République, garant de l’unité de la Nation et la stabilité du pays, défenseur de nos us et coutumes et nos traditions, de ramener la paix, la sérénité, l’unité et la quiétude au sein du peuple gabonais, en ordonnant le retrait du projet de loi querellé», a-t-il conclu.
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