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Julien Nkoghe Bekalé, Sylvie Kotha, Biendi Maganga-Moussavou, Mays Mouissi, Mgr Jean-Patrick Iba-Ba, Alexandre Barro-Chambrier, Marc Ona Essangui… Les tops et les flops cette semaine au Gabon
Publié le dimanche 28 juin 2020  |  LaLibreville.com
Gabon
© Autre presse par DR
Gabon : Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba nommé Archevêque de Libreville par le Pape François au Vatican
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Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.

LES TOPS

Julien Nkoghe Bekalé. Le premier ministre gabonais s’est, à titre politique mais également personnel, fortement impliqué pour faire adopter par le Parlement le projet de loi sur la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon, ne ménageant aucun effort pour dissiper les malentendus, intentionnels ou non. Le texte est, à cette heure, en cours de discussion au Sénat. « J’ai des convictions religieuses. Je suis tolérant et je respecte la vie humaine. De même que je suis contre la peine de mort, je suis également contre la stigmatisation des homosexuels », a-t-il fait savoir cette semaine sur son compte Twitter (lire notre article).

Sylvie Nzamba Kotha. La députée du 3ème arrondissement de Libreville, membre du PDG, le parti majoritaire, a voté en faveur du projet de loi de dépénalisation de l’homosexualité au Gabon. Elle est l’une des rares élues à avoir expliquer publiquement pourquoi dans un post publié sur sa page Facebook (lire notre article).

Biendi Maganga-Moussavou. Le ministre de l’Agriculture a, sur sa page Facebook, expliqué pourquoi il était en faveur de la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon. Sans doute l’argumentaire le plus réfléchi et exhaustif écrit cette semaine sur le sujet par un responsable public gabonais et qui donne à penser même aux plus sceptiques (lire notre article).

Mays Mouissi. Face à la vague d’homophobie qui s’est emparée d’une partie des réseaux sociaux au Gabon, l’analyste financier, connu pour son engagement, n’a eu de cesse cette semaine durant de férailler, souvent avec panache, contre l’intolérance. Tous, loin de là, n’ont pas eu le même courage (lire notre article).

LES FLOPS

Mgr Jean-Patrick Iba-Ba. Suite à l’adoption mardi par l’Assemblée nationale, l‘Archevêque métropolitain de Libreville s’est fendu d’un communiqué pour dire son indignation face à la perspective de voir adopter le texte sur la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon. Il s’est aussitôt fait rappeler à l’ordre par le Vatican. Le Saint-Siège, s’il est opposé à la légalisation, n’est en effet pas défavorable à la dépénalisation. « Les homosexuels ne doivent pas être marginalisés, mais intégrés à la société (…) Ils sont nos frères », a déclaré en 2018 le Pape François (lire notre article).

Alexandre Barro-Chambrier. L’opposant, président du RPM, a pris cette semaine la tête de la fronde contre la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon, insistant ses députés et ceux des autres partis d’opposition à rejeter le projet de loi du gouvernement. Une position non dénuée d’arrières pensées politiciennes qui écorne l’image progressiste qu’il tente de bâtir depuis plusieurs années (lire notre article).

Marc Ona Essangui. Comment s’opposer à la dépénalisation de l’homosexualité sans le dire ? L’activiste, proche de l’opposition radicale, pense avoir trouvé la solution. Après avoir dénoncé une tentative de diversion (alors même que la dépénalisation de l’homosexualité n’est qu’un texte parmi les 21 examinés par le Parlement), il n’a pas hésité à soutenir sur Twitter que la dépénalisation de l’homosexualité était susceptible de mettre en danger les homosexuels (sic !). Un argumentaire jugé hypocrite de la part de celui qui n’a de cesse d’invoquer les droits de l’Homme.
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