Pour en finir avec la situation de dépendance aux importations de médicaments dits essentiels, le ministre gabonais de la Santé, Dr Max Limoukou, a proposé mercredi 24 juin à ses homologues de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) de développer une industrie pharmaceutique dans la sous-région.
Prenant part, par visioconférence mercredi, à la réunion des ministres de la CEEAC en charge de la Santé, Dr Max Limoukou a exprimé ses préoccupations par rapport à la trop forte dépendance des pays de la sous-région aux importations des médicaments. D’autant plus que, selon lui, la pénurie enregistrée quelques fois pour les produits dits essentiels constitue un risque pour la santé des populations. Aussi, le ministre gabonais a-t-il proposé à ses homologues le développement d’une industrie pharmaceutique régionale capable de répondre aux besoins en Afrique centrale.
«Il n’est un secret pour personne que nous importons la quasi-totalité des médicaments et des produits dont nos populations ont besoin en dehors de notre espace communautaire. Nous ne pouvons continuer à entretenir un tel niveau de dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour ce qui concerne les biens essentiels et vitaux comme les médicaments», estime Dr Max Limoukou.
La réunion du 24 juin, présidée par le ministre de la Santé gabonais, visait aussi la validation de la stratégie régionale de riposte à la pandémie de Covid-19. Il s’est donc agi pour les participants que présenter la situation globale de la pandémie dans leurs pays respectifs ainsi que les mécanismes mis en place par leur gouvernement pour contenir la maladie, informe la partie gabonaise.