Budget primitif exercice 2020, masse salariale, transfert de compétences en matière de ramassage des ordures… Le maire de la commune de Libreville, Léandre Nzue, dans un échange, jeudi, avec les journalistes, a abordé les sujets qui ont marqué les activités de cette municipalité ces derniers mois.
S'agissant du budget primitif voté dernièrement par le Conseil municipal, l'édile s'est appesanti sur la compréhension et la bienveillante sollicitude du ministre de l'Économie et des Finances, grâce à qui ce budget a été porté à plus de 27 milliards de francs alors que, initialement, il était à 24 milliards. " C'est un effort louable consenti par la tutelle, mais il reste encore beaucoup à faire pour que la commune dispose des moyens adaptés aux besoins de ses populations, aux services de proximité que ses habitants sont en droit d'attendre, à son attractivité et à son rayonnement", a ajouté Léandre Nzue.
Abordant le volet de la masse salariale qui fait souvent débat à l'hôtel de ville, pour lui "cette masse salariale tant décriée n'est pas née avec ma mandature. C'est un vieux serpent de mer auquel tous les maires ont eu à faire face. C'est un problème consubstantiel à la naissance de la mairie de Libreville, symbole des relations presque incestueuses entre l'État et sa première collectivité". Et de se demander : " On entend parler d'audit, mais auditer qui et quoi ?"
Sur le problème crucial que celui du ramassage des ordures dans sa ville, le maire se réjouit de la décision du chef de l'État de transférer la gestion de cette question aux municipalités.