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Port-Gentil: Un présumé voleur arrêté à son domicile avec une arme à feu
Publié le dimanche 21 juin 2020  |  Agence Gabonaise de Presse
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Après plusieurs mois en cavale, les officiers de la Police judiciaire(PJ) de Port-Gentil, chef-lieu de la province de l'Ogooué Maritime (Ouest) ont mis la main le 06 juin dernier, sur un jeune gabonais, dénommé Ismaël Divassa Moukagny. Il est accusé de vols aggravés, coups et blessures volontaires. Lors de la perquisition à son domicile, les agents de police ont retrouvé une arme à feu.

Agé de 27ans, le nommé Ismaël Divassa Moukagny, de nationalité Gabonaise, a été recherché par la Police judicaire de Port-Gentil pendant plusieurs mois. C'est dans la journée du 06 Juin dernier qu'il a été appréhendé. Il est accusé de vols aggravés, coups et blessures volontaires. Et, lors d'une perquisition à son domicile, les officiers de Police judiciaire ont retrouvé une arme à feu.

Pendant l’interrogatoire, Divassa Moukagny a fait savoir que l'arme appartiendrait à un certain Eddy Warreb, résidant au quartier Pentecôte, dans le 2ème arrondissement de la commune de Port-Gentil.

D'après ses explications, cette arme lui aurait été remise en gage. «Il m'avait remis cette arme en gage contre un téléphone. Je devais la lui rendre une fois qu'il me donnait mon argent. C'est depuis 2017 qu'il me l’avait donné. Je ne l'ai jamais utilisé, car je ne savais pas que c'était une vraie arme», a-t-il indiqué.

Arrêté et interpellé à son tour par les autorités judiciaires, Eddy Warren, jeune gabonais de 26 ans, a certes, avoué être le propriétaire de l'arme, mais croyait lui aussi, qu’il s’agissait d’un jouet, notamment un pistolet pour feu d'artifices.

«Quand je lui avais remis cette arme, je pensais que c'était un simple jouet pouvant servir par exemple à lancer les feux d'artifices», a-t-il signifié.

Les deux amis disent avoir cru que l'arme à feu qu'ils détenaient pendant près de trois ans, était un simple jouet. Un argument qui, aux yeux des enquêteurs ne tient pas la route. Indiquant que ce genre d'arme ne peut être détenu que sur autorisation. Une situation qui vient encore une fois de plus remettre au goût du jour, la problématique de l'insécurité grandissante dans la cité pétrolière.

Cependant, en attendant leur jugement, les deux amis croupissent à la prison centrale du Château de Port-Gentil.

Patricia Asseko
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