La Journée de l'enfant africain a été célébrée, comme de coutume, le 16 juin dernier. Cette Journée a été instituée en souvenir du massacre des enfants tués et blessés à Soweto en Afrique du Sud en 1976, lors d'une manifestation pour exiger une éducation de qualité présentant une adéquation éducation, formation et emploi.
Saisissant l'occasion de cette commémoration, l'organisation non gouvernementale (ONG) Omanda, qui œuvre pour la promotion et la valorisation des ethnies minoritaires et des communautés autochtones, a tenu à rappeler au gouvernement gabonais les conditions de scolarisation des enfants des peuples de la forêt, notamment des Pygmées.
"Les enfants africains des communautés défavorisées, pauvres ou géographiquement isolées, représentent de façon disproportionnée des enfants non scolarisés : le nombre d'enfants en situation de rue s'accroît, la situation socio-économique des parents n'est guère reluisante, les politiques gouvernementales en matière de droit de l'enfant se révèlent inefficaces. Autant de paramètres à considérer dans le processus de réflexion, en vue d'accélérer la protection, l'autonomisation et l’égalité des chances dans notre pays", a déclaré Rodriguez Mouckandza Nzai, coordonnateur général de l'ONG lors d'un point presse à Libreville.
Reconnaissant que des progrès remarquables en matière d'éducation et d'égalité des chances ont été faits ces dernières années, le coordonnateur de l'ONG estime, cependant, que beaucoup reste à faire.