Le secrétariat exécutif du Parti démocratique gabonais (PDG) s'insurge contre l'acte de vandalisme et de destruction de son siège d'Oyem dans la province du Woleu-Ntem, par des individus non encore identifiés.
À la faveur d'un point presse organisé, samedi dernier au siège dudit parti, sis à Louis dans le 1er arrondissement de Libreville, les membres du secrétariat exécutif, par la voix de l'un de ses porte-parole, ont unanimement condamné cet acte odieux.
"Avec fermeté, de façon unanime et vigoureuse, le Parti démocratique gabonais dénonce et condamne cet acte odieux et criminel", a martelé Jo Dioumy Moubassango, conseiller du "Distingué camarade président" et porte-parole du PDG. En effet, dans la nuit 11 au 12 juin 2020, des individus se sont introduits, par effraction, dans l'édifice. Visiblement animés par une volonté de vandaliser, les malfrats y ont mis le feu, saccagé la bâtisse et détruit le mobilier s'y trouvant. Au cours de leur forfait, ils ont inscrit sur les murs du siège des messages haineux et orientés, pour des raisons encore non élucidées.
Intervenant quelques semaines seulement après l'incendie du stade de football d'Oyem, "cet acte de vandalisme assumé, décrivant un état d'esprit se situant à mille lieues de la pratique démocratique dans notre pays, est à nos yeux d'une extrême gravité", a indiqué M. Dioumy Moubassango. Et d'ajouter que "le PDG, parti légaliste, place toute sa confiance dans la justice de notre pays, parfaitement outillée, pour mettre les auteurs de ces actes "innommables", face à toute la rigueur de la loi, proportionnellement aux faits constatés et déplorés".