Le Secrétaire général du Syndicat National de l’Administration Budget et de la Dépense Publique (SYNABDP) et 1er Vice-président de la Confédération des Syndicats des Régies Financières et des administrations assimilées (COSYREFAA), Carlos Roberto Otounga, a dans un point de presse mercredi dénoncé la nomination en conseil des ministres du 12 juin courant de son leader Wilfried Erisco Mvou Ossialas au poste de conseiller du Directeur général de l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS), laquelle promotion est selon le syndicat, une manière sordide de restreindre les libertés syndicales au sein du ministère de l’économie et des finances du pays.
« La COSYREFAA interpelle humblement le Président de la République, Chef de l’Etat, la Communauté Nationale et Internationale sur les dérives visant à restreindre les libertés syndicales au Gabon et plus précisément au sein du Ministère de l’Economie et des Finances », a fustigé M. Otounga, qui condamne avec la dernière énergie cette nomination visant à éloigner leur leader du vrai combat qui est, indique-t-on, la défense des intérêts des travailleurs.
La confédération syndicale des régies financières, considère cette nomination, qui n’a en est pas une promotion, une atteinte grave au droit syndical. Pour elle, la convention OIT n°151, annexe B, partie II article 4 alinéa 1 qui stipule que : « les agents publics doivent bénéficier d’une protection adéquate contre tous actes de discrimination tendant à porter atteinte à la liberté syndicale… ».
Au lendemain de sa nomination, Wilfried Erisco Mvou Ossialas, président et porte-parole de la Confédération des syndicats des régies financières et administrations assimilées (COSYREF), par ailleurs ingénieur informaticien en poste au Trésor public, a aussitôt réagit en refusant catégoriquement cette promotion. Il avait déclaré à Gabonactu.com que cette nomination était une provocation pour l’éloigner de l’essentiel parce qu’il dérange, affirme-t-il en dénonçant des détournements massifs par certaines personnalités.