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Journée de l’enfant africain : Conjuguer les efforts pour plus de respect des droits de l’enfant au Gabon
Publié le mercredi 17 juin 2020  |  Agence Gabonaise de Presse
Erlyne
© Autre presse par DR
Erlyne Antonela Ndembet-Damas, ministre de la Justice, Garde des Sceaux
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A l’instar des autres Etats africains, le Gabon célèbre ce 16 juin 2020, et comme chaque année depuis 1991, «la Journée de l’enfant africain» sous le thème : «Accès à un système de justice adapté aux enfants en Afrique». Dans une allocution lue au nom du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, le Gouvernement appelle tout le monde à conjuguer les efforts, pour plus de respect des droits de l’enfant au Gabon.

La célébration de cette édition de la Journée de l’enfant africain sera accompagnée de la diffusion d’un publi-reportage sur le fonctionnement du système de protection de l’enfance au Gabon; de l’intensification de la sensibilisation par l’affichage dans divers lieux des règles utiles à la garantie des droits de l’enfant; de la distribution des kits humanitaires à caractère hygiénique à tous les détenus mineurs des prisons du Gabon.

Ces actions menées par l’Etat sont rendues plus efficaces grâce au concours des partenaires, dont l’UNICEF, à travers un appui continu et précieux. L’engagement spécial et incessant de la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, en faveur des personnes vulnérables et particulièrement des enfants. Le travail de tous les acteurs publics et privés du système national de protection de l’enfance qui n’ont de cesse de se mobiliser pour l’intérêt des enfants, en travaillant dans des conditions parfois difficiles, a-t-il précisé.

Le Gabon reconnait par ailleurs que la situation des droits de l’enfant au Gabon n’est pas aussi satisfaisante parce que de nombreux parents n’assument pas toujours leurs responsabilités dans ce domaine. Le Gouvernement gabonais rappelle à tous que, plus que l’Etat, chaque parent est tenu de plusieurs devoirs envers son enfant. C’est d’abord à chacun de nous de le protéger dans sa sécurité, dans sa santé et sa moralité; d’assurer son éducation et de permettre son développement dans le respect dû à sa personne.

Il est donc nécessaire que nous en prenions conscience pour que cesse le phénomène des enfants abandonnés ou encore des enfants mineurs laissés trop souvent seuls au bord des routes, exposés à tous les dangers de la société. Sur ce point particulièrement, le Gouvernement travaillera à renforcer le régime de responsabilité des parents dont les enfants, parce que laissés sans surveillance, ont été victimes d’actes portant atteinte à leur intégrité physique, a précisé le Garde des Sceaux.

Dans la droite ligne du thème choisi cette année par l’Union Africaine, le Gouvernement de la République a décidé d’inscrire l’ensemble des manifestations liées à cette journée sous le thème «la prépondérance des droits de l’enfant, même en période de confinement».

Et le Gouvernement appelle tout le monde à conjuguer les efforts, pour faire du respect des droits de l’enfant au Gabon, une réalité visible en mettant au centre de nos actions et des comportements collectifs ou individuels l’intérêt supérieur et primordial de l’enfant.

Les pouvoirs publics, par divers mécanismes et instruments, ont mené des actions fortes en vue d’épargner les enfants des conséquences des divers maux qui minent les sociétés. Tout comme il a toujours été accordé à l’enfant un régime spécial de protection, même lorsque celui-ci se trouve en conflit avec la loi.

Au nombre des instruments et actions qui témoignent de la détermination des autorités à toujours œuvrer pour le mieux-être des enfants et le respect de ses engagement internationaux, on cite, entre autres, l’adoption de la loi n°09/2004 relative à la prévention et la lutte contre le trafic des enfants en République Gabonaise, grâce à laquelle le phénomène d’exploitation et de trafic d’enfants venus de pays étrangers est en voie d’éradication; l’adoption de la loi n°38/2010 portant régime judiciaire de protection du mineur qui institue des juridictions spéciales chargées d’instruire et de juger les affaires impliquant des mineurs.

L’adoption de la loi n°003/2018 du 18 février 2019 portant Code de l’enfant en République gabonaise dont l’intérêt est de lever tous les obstacles qui pourraient empêcher les enfants de jouir de leurs droits fondamentaux; l’incrimination de la traite des personnes, en particulier des enfants, dans la loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 portant Code pénal; la mise en place, par l’arrêté n°480/PM/ MIJGS du 06 novembre 2019, d’un mécanisme de prévention, d’alerte, d’intervention rapide et de suivi des violences en milieu scolaire et qui est désormais élargi à toutes les formes de violences subies par les enfants.

FSS (Source presse min. de la Justice)
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