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Insécurité à l’UOB : Les dealers en maitres des lieux
Publié le mercredi 17 juin 2020  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
des étudiants perturbent des cours à Université Omar Bongo (UOB)
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Depuis la destruction du Bunker de l’Université Omar Bongo (UOB), les délinquants squatteurs ont élu domicile à la cité U. En maîtres des lieux, ils vendent allègrement chanvre et d’autres variétés de drogues sans en être inquiété. A l’heure de la reprise de certaines activités académiques, les représentants des étudiants se disent inquiets.

En octobre dernier, le Bunker de l’Université Omar Bongo (UOB) a été détruit pour éloigner les drogués qui en avaient fait un «sanctuaire» du vice. Cependant, l’initiative appréciée par certains, avait été critiquée par d’autres estiment que casser n’était pas la solution. «Il fallait achever le bâtiment. Les gars du Bunker iront s’installer dans les pavillons. Donc on peut conclure que le phénomène a été délocalisé au lieu d’être résolu», avait déclaré un étudiant ne sachant certainement pas que la délocalisation des “drogués” était déjà effective. Les dealers et leurs clients s’étaient déportés du côté de la cité universitaire (cité U), occupant un pavillon inachevé situé à lisière de la clôture, vers “Chez Mackjoss”. Depuis lors ils règnent en maitres du campus

«Avec la casse du Bunker, les fumeurs de chanvre se sont installés aux pavillons A et D» a fait savoir, lors d’une récente rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur, un étudiant membre de l’Union nationale des étudiants du Gabon (Uneg). Selon lui, des agents du ministère des Travaux publics (TP) se sont rendus sur le Campus, notamment à la Cité U pour procéder à un recensement des bâtiments avant un éventuel lancement des travaux, «mais ils ont été chassés par les squatteurs», a indiqué l’étudiant. «L’université est devenu plus dangereux qu’avant. Le chanvre s’y vend comme des petits pains», a-t-il poursuivi. «Dès que tu accèdes au campus, ils te proposent le chanvre et autres drogues à 300 ou 500 francs CFA sans se gêner, au nez et à la barbe des autorités rectorales pour notre plus grand désarroi» a-t-il regretté, mettant en exergue l’impuissance des étudiants face à cet état de fait.

A l’heure de la reprise des activités spécifiques à l’UOB, les étudiants se disent plus inquiets et ont sollicité l’aide de Jean De Dieu Moukagni Iwangou. «En principe, les travaux devraient commencer», a fait savoir le ministre de l’Enseignement supérieur qui a indiqué que dans le cadre des chantiers de l’UOB, la cité U est désormais concernée. D’où la présence des agents recenseurs des TP. Pour rassurer les étudiants, il a indiqué qu’il saisira le ministère de la Défense pour faire déguerpir tous les squatteurs. «Mais là, ça suppose que les entrées aussi doivent être sécurisées», a-t-il promis. En attendant, drogués et autres malfrats délocalisés du Bunker, continuent leurs activités en toute impunité.
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