Le Gabon n’aurait pas respecté les quotas fixés par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), en produisant 226 000 b/j en mai 2020 alors qu’il était tenu à ne pas excéder 144 000 b/j. Le pays sera contraint de baisser sa production pendant plusieurs mois en 2020, afin de compenser son surplus de production en mai et juin.
Heurtée par le Covid-19, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a été contrainte de réduire sa production. Toutefois, certains membres n’ont pas respecté les quotas qui leur avaient été imposés. C’est le cas du Congo et le Gabon, a révélé Africa Intelligence dans la parution du 11 juin.
«Brazzaville a produit 312 000 b/j en mai, soit à peine moins que les 325 000 b/j de 2018 (base pour les calculs) et bien loin des 250 000 b/j de son quota de crise. Pis, Libreville a vu son quota s’envoler, passant de 187 000 barils b/j en 2018 à 226 000 b/j en mai 2020 alors qu’il était tenu à ne pas excéder 144 000 b/j», indique le site professionnel sur l’actualité politique et économique en Afrique.
Furieuse, l’Opep devrait punir les indélicats. Arrivé au sein de cette organisation en 2016, le Gabon, notamment, sera contraint de baisser sa production pendant plusieurs mois en 2020, afin de compenser son surplus de production en mai et juin. Ce qui serait un véritable coup dur pour le pays d’Ali Bongo, dans l’hypothèse d’une envolée des cours du pétrole. Après une baisse jusqu’à 20 dollars en avril, voire en deçà, le prix du baril de pétrole a été stabilisé à 40 dollars.