C’est ce qu’a déclaré lors de l’émission « Covid en clair » diffusée mardi soir le coordonnateur résident du système des Nations Unies. Une émission dont les taux d’audience ne cesse de grimper, témoignant de l’intérêt des populations pour les questions sanitaire.
Pas de langue de bois à nouveau hier soir pour « Covid en clair », l’émission diffusée sur les télés et radios gabonaises, véritable succès d’audience. La présentatrice, Naïké Julia Mba Ndong, recevait un invité prestigieux : le coordonnateur résident du système des Nations unies, Stephen Jackson. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le ton était à la franchise.
La première question donne le ton de l’émission. « On dit qu’au Gabon, le nombre de cas positifs au Covid-19 serait gonflé pour avoir plus d’argent », demande la journaliste. « Je réponds d’un non absolu. Les chiffres ne sont pas du tout gonflés », rétorque Stephen Jackson. Et de poursuivre : « La pandémie de Covid-19 est très grave. Elle fait partie des défis les plus graves que les Nations Unies ont eu à affronter depuis leur création après la seconde guerre mondiale en 1945 ».
Poursuivant son propos introductif, le coordonnateur résident des Nations Unies, salue les efforts du Gabon depuis le début de la crise du Covid-19. « Je dois sincèrement félicité le gouvernement gabonais pour sa transparence depuis le début de l’épidémie », déclare M. Jackson, expliquant qu’« une information fiable et transparente », ce qu’ont mis en oeuvre les autorités gabonaises, « est à la base d’une bonne riposte. Et au Gabon, il y a eu une totale transparence », ajoute l’invité, confirmant ainsi le statut du pays de bon élève du pays à l’échelle de l’Afrique sur le continent africain.
« Je suis très impressionné par la stratégie de riposte gabonaise »
Si M. Jackson estime qu’on ne peut dire que tout a été parfait, au Gabon comme dans aucun pays dans le monde, il juge néanmoins « très positivement », la stratégie de riposte mise en place au Gabon. « Je suis très impressionné par la stratégie de riposte gabonaise », avoue-t-il, d’autant que, poursuit-il, « c’était une situation inédite. Tout le monde était donc dans l’apprentissage ».
Et, de ce point de vue et d’une manière générale, les pays riches ont, selon lui, davantage tardé à réagir que les pays africains, singulièrement le Gabon. Un phénomène qui s’explique d’après le coordonnateur résident des Nations Unies par l’habitude qu’il y a ici à faire face aux pandémies et qui n’existe pas par exemple en Europe ou aux Etats-Unis.