Gabon: «les constructions de salles de classe se poursuivent», selon l’AFD

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Publié le lundi 8 juin 2020 | Gabon Media Time

© Autre presse par DR
Classe à effectif pléthorique dans une école gabonaise.

Initié en 2016 par le gouvernement gabonais avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD), le projet d’investissement dans le secteur éducatif gabonais (PISE) a été évoqué au cours d’une rencontre bipartite ce jeudi 4 juin 2020. Au coeur de cette séance de travail, la livraison prochaine de 89 des 223 classes, devant permettre d’améliorer l’accès à l’éducation primaire et secondaire à Libreville et Port-Gentil.

Financé à hauteur de 101 milliards de FCFA par l’Agence française de développement (AFD), le projet d’investissement dans le secteur éducatif gabonais (PISE) qui selon sa fiche vise à « améliorer de manière durable la qualité de l’offre éducative, de la vie scolaire et de la réussite des élèves », a été évoqué ce jeudi 4 juin 2020, entre Laetitia Dufay directrice de l’Agence française de développement (AFD) pour le Gabon et Patrick Mouguiama-Daouda ministre de l’Éducation nationale.

Au menu de cette rencontre, la livraison prochaine de 89 des 223 salles de classe dans les zones les plus déficitaires en infrastructures scolaires. En effet, consciente de l’urgence et malgré le contexte particulier lié à la pandémie de Covid-19, Laetitia Dufay a indiqué que « les constructions en cours sur cinq sites de Libreville se poursuivent (…) en dépit des contraintes notamment du couvre-feu et des horaires de travail réaménagés qui prévalent pour toutes les entreprises ».

Si aucune date n’a été avancée pour la livraison effective de ces salles de classe, la représentante de l’agence française s’est tout de même voulue rassurante en indiquant au membre du gouvernement, qu’ils allaient « étendre les horaires de travail pour permettre l’avancée plus rapide des constructions ». Très attendues, ces salles de classe devraient si elles sont livrées, permettre de désengorger les écoles primaires, collèges et lycées qui sont pour ainsi dire surchargés.

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