C’est durant un point de presse tenu ce jeudi 4 juin 2020 que la vice-président du syndicat national des enseignants chercheurs (Snec-UOB) a révélé que la reprise pourrait se faire tout prochainement. En effet, Nathalie Sima Eyi a annoncé que le gouvernement envisagerait de relancer les activités académiques dans l’enseignement supérieur en 2 phases à savoir de juin à août pour la reprise partielle et de Septembre à Janvier 2021 pour la reprise totale.
« Dans la perspective d’une reprise des activités académiques en cette période de pandémie du Covid-19, le gouvernement envisagerait une relance des activités en 2 phases. De Juin à Août 2020, la reprise partielle des activités pédagogiques que sont les soutenances, les examens et les corrections. De septembre à janvier 2021,reprise effective des enseignements avec l’introduction du E-learning (télé-enseignement couplé au présentiel) », a déclaré la vice présidente du Snec-UOB lors du point de presse qu’elle a tenu ce jour.
C’est le calendrier académique ambitieux établi durant les récentes rencontres qui se sont tenues du mercredi 27 au jeudi 28 mai dernier à l’institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSO) entre le ministre de tutelle Jean De Dieu Moukagni Iwangou et les chefs d’établissement, des syndicats de l’enseignement supérieur et des mutuelles. Il va sans dire que pour le gouvernement tout est fin prêt pour que les étudiants et les universitaires reprennent le chemin des salles des amphithéâtres puisque le but était de définir un protocole de reprise des activités de l’année académique 2019-2020 suspendue à cause de la Covid-19.
Seulement, le snec-UOB, qui aurait été « mis à l’écart » par le membre du gouvernement dans la prise de cette décision, n’a pas manqué de s’interroger sur la faisabilité d’une telle mesure en tenant compte du respect des gestes barrières et des mesures gouvernementales. Et pour cause, il est difficile d’imaginer comment les rassemblements de 10 personnes au plus seront canalisés dans des amphithéâtres pléthoriques. Que dire du port du masque de la mise à disposition des fortes quantités de gel hydroalcoolique à l’entrée des salles de classe.
Gageons que Jean De Dieu Moukagni Iwangou saura apporter toutes les garanties à une éventuelle reprise des activités dans l’enseignement supérieur avec le quitus du Snec qui semble revendiquer certaines choses avant toute reprise effective.