C’est par le biais d’un point de presse tenu ce jeudi 4 juin 2020 que la vice-présidente du syndicat national des enseignants chercheurs (Snec-UOB) s’est prononcée sur l’une des activités pédagogiques proposées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique concernant la reprise des enseignements. Nathalie Sima Eyi pendant son allocution a remis en cause la pertinence de le mise en place du Télé-enseignement au regard du déficit des équipements et des soucis récurrents de connexion rencontrés au Gabon.
Le gouvernement et Jean De Dieu Moukagni Iwangou en tête, notamment par le truchement de son ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique auraient pour ambition de rendre effectives les activités académiques suspendues en raison de la pandémie liée à la Covid-19 en les étalant sur deux phases. Une première phase de juin à août pour la reprise partielle et la seconde de Septembre à Janvier 2021 pour la reprise totale.
C’est justement concernant cette deuxième phases « de septembre à janvier 2021, reprise effective des enseignements avec l’introduction du E-learning (télé-enseignement couplé au présentiel) » que le syndicat national des enseignants chercheurs (Snec-UOB) a émis des fortes réserves sur la matérialisation et la bonne tenue de cette activité nouvelle dans le processus de l’enseignement gabonais.
Nathalie Sima Eyi, vice-présidente du syndicat national des enseignants chercheurs (Snec-UOB) l’a clairement indiqué à l’occasion du point presse qu’elle a tenu ce jour. « Sur le télé enseignement censé démarrer en septembre, le SNEC émet des réserves sur l’effectivité de son opérationnalisation pour la date indiquée au regard du sous-équipement des établissements, des problèmes de connexion, de la fracture numérique nationale, etc ».
Et la vice-présidente Nathalie Sima Eyi d’ajouter pour terminer, toujours sur la question du Télé-enseignement que « Le SNEC préconise plutôt des solutions locales adaptées à la spécificité de chaque établissement conformément au principe d’autonomie qui régit les établissements de l’Enseignement supérieur »,a-t-elle ajouté.
Une mise en garde et des alertes à prendre en compte pour Jean de Dieu Moukagni Iwangou et compagnie à l’heure où des réflexions sont engagées au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique pour la reprise effective des activités académiques.