Depuis hier, Libreville abrite, par visioconférence, la 9e session extraordinaire du Conseil des ministres de la Communauté économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC). Une réunion hautement stratégique à laquelle participent les ministres des Affaires étrangères des 11 pays membres.
Objectif : accélérer la mise en place de la Commission de la CEEAC. Un vœu clairement exprimé par Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de cette Institution sous-régionale. "Il vous souviendra que les chefs d'État et de gouvernements se sont engagés en décembre dernier à ratifier dans les six premiers mois de l'année 2020, le Traité Révisé qu'ils ont adopté. Je voudrais saisir cette occasion pour lancer un appel à la ratification du traité par tous les États membres en vue de son entrée en vigueur avant la prise de fonction de la Commission de la CEEAC", a-t-il lancé en direction des ministres des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie gabonaise et ses homologues planchent sur l'effectivité de la Commission de la CEEAC. "Nous avons essentiellement travaillé sur la mise en œuvre de la réforme, la question des candidatures. Nous avons fait le point de la ratification du traité par les États membres et sur l'apurement des contributions. Nous avons ensuite écouté le rapport du MARAC sur la situation politique et sécuritaire en RCA parce que la CEEAC est partie prenante et garante de l'accord de paix dans ce pays", a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze.