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Aménagement de la Transgabonaise:La SAG à l’épreuve
Publié le mercredi 3 juin 2020  |  InfosGabon
Rénovation
© Autre presse par DR
Rénovation de la Route Nationale
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Désignée pour conduire les travaux de construction de l’axe Libreville-Franceville, long de 780 km, la Société autoroutière du Gabon a des arguments valables pour relever ce défi titanesque.

Le pari est grand et les attentes nombreuses. Les Gabonais aspirent à voir les 780 km de route qui séparent Libreville et Franceville construits d’ici 2023. A la manœuvre, la Société autoroutière du Gabon (SAG), entreprise adjudicataire chargée de la réalisation de cet ambitieux projet incluant la réhabilitation de la Route nationale 1 (RN1) et de la Route nationale 3 (RN3) jusqu’à Franceville. Pour un investissement estimé à 600 milliards de F, la Transgabonaise, plus qu’un motif de fierté, est davantage un facteur d’unité nationale qui tient à cœur l’ensemble des Gabonais. Pour le moment, l’on ignore encore le coût total de ce projet d’envergure.
Fruit d’un partenariat public-privé, la SAG née le 24 octobre 2019 d’un partenariat entre la holding Arise (issue du développement d’Olam) et le fonds français Meridiam, est donc tenue de confirmer tout le bien que l’on pense d’elle. Chargée de la mobilisation des fonds nécessaires à la réalisation de cet ambitieux projet, la Société autoroutière du Gabon devra aussi procéder à la sélection des entreprises et des consultants capables de contribuer à l’atteinte de ce noble objectif si cher au président Ali Bongo Ondimba. D’après des sources concordantes, des appels d’offres ont d’ores et déjà été lancés en vue du démarrage effectif des travaux en décembre 2020. Les mêmes sources parlent de cinq entreprises internationales déjà retenues. Mais en attendant, Colas, une entreprise de filiale de la française Bouygues, procède aux «travaux d’urgence» entre le PK24 et le PK105, un axe en mauvais état pour cause de pluies.

Des partenaires de poids
Dans cette offensive de charme, la SAG devra compter sur des partenaires aux états de service bien établis. Notamment le fonds d’investissement Meridiam. Dirigé par Thierry Déau, il est une entreprise spécialisée dans le développement, le financement et la gestion de projets d’infrastructures publiques. Déjà présent dans de nombreux pays en Occident, en Afrique et au Moyen-Orient, Meridiam a une grande expérience en matière de partenariat public-privé. Dans le cadre du projet de construction du barrage de Kinguélé, il a signé un contrat de partenariat avec le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). La Société autoroutière du Gabon sera également soutenue par Arise. Fruit du consortium Olam International et Africa Finance Corporation (AFC), il est dirigé par Gagan Gupta, son président directeur général. Bien implanté au Gabon, Arise gère à la fois les activités de la Zone économique spéciale du Gabon (GSEZ) et les infrastructures du New Owendo International Port (NOIP). Par le biais de sa filiale Aéroports de Libreville, Arise gère l’aéroport international Léon Mba de Libreville. Joseph Alain Saraka est un autre atout sur lequel la SAG devra également beaucoup compter. Par ailleurs directeur financier d’Arise, ce manager aux nombreuses qualités a été auditeur chez KPMG Abidjan, analyste crédit-investissements chez Ecobank, puis au Groupe Crédit agricole avant de déposer ses valises chez GDF SUEZ Trading. Joseph Alain Saraka a également officié au Nigeria chez Africa Finance Corporation.

FIN/INFOSGABON/SM/2020
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