Du fait de l’évolution constante des cas infectés évalués à 2655 au 1er juin, en dépit des mesures sanitaires, sociales, économiques et financières prises par le gouvernement, les leaders du groupement politique la Troisième voie, recommandent l’adoption du Covid-Organics à titre préventif.
Le Gabon compte à ce jour exactement 2655 cas d’infection et le virus poursuit sa migration dans toutes les provinces du pays. Un constat alarmant selon les leaders du groupement politique la Troisième voie, qui assimile cette évolution de cas, à l’incapacité de l’Etat à riposter efficacement contre cette pandémie, malgré les mesures édictées pour atténuer les effets de ce virus.
De l’avis de ces membres, la seule gouvernance sanitaire efficace pouvant freiner la propagation et installer un climat de confiance au sein de la population, en perpétuel doute de l’efficacité et de la sincérité de l’action gouvernementale, serait l’appropriation de la tisane malgache contre le nouveau Covid-19. «Nous réitérons au président de la République, au gouvernement et au Copil de s’approprier le Covid organics. Tout entêtement ou refus à ce stade est suicidaire, nous ne sommes pas obligés de faire comme la France. Nous ne sommes pas obligés de reproduire le film du maître et l’esclave», a déclaré le président de la Troisième voie, Gérard Ella Nguema.
Pour les leaders de cette nouvelle voie, «il vaut mieux essayer que de ne rien essayer». Il s’agit d’une exhortation à l’endroit du gouvernement à emboîter le pas aux Etats africains, qui auraient déjà passé des commandes et attestent de l’efficacité de ce produit dans la lutte contre la pandémie du Covid-19.
«Aujourd’hui, le Covid organics a fait ses preuves dans d’autres pays. Il ne suffit pas de nous dire que nous allons atteindre la barre des 3000 cas et après…? C’est toutes ces choses qui créent la défiance et la suspicion. Pourquoi devons-nous atteindre le pic de 12.000 cas ? Qu’y a-t-il derrière ce pic ?», a interrogé le président de la Troisième voie, assurant qu’à ce niveau de la crise sanitaire, «l’Etat a encore démontré, dans la pratique, qu’il n’était pas capable de riposte socio-économique et de protection de ses citoyens».