Le président du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG), Georges Mpaga, a dans une vidéo sur sa page Facebook, exigé la lumière sur la mort « suspecte » du député Guy François Mounguengui Koumba et du colonel Guy Nguema décédés dit-il d’une manière suspecte dans leurs maisons durant cette période de confinement.
« Durant cette période de Covid-19, les droits de l’homme se sont détériorés de façon manifeste », a d’amblée affirmé M. Mpaga qui indique que son organisation a répertorié plusieurs violations graves des droits humains durant cette période.
Le défenseur des droits de l’homme fait constater qu’il a eu des « morts suspectes » non élucidées jusqu’alors. Il cite notamment le cas de l’ancien journaliste et député en fonction, Guy François Mounguengui Koumba retrouvé pendu dans son domicile.
Georges Mpaga énumère également le décès du lieutenant-colonel de l’armée de l’air Guy Nguema, retrouvé mort gisant dans un bain de sang dans son domicile.
« Il y a un colonel qui a été égorgé chez lui. D’après les informations données par ses parents, c’est un cas de mort suspecte que nous dénonçons », a vociféré le défenseur des droits de l’homme.
« Il faut à ce niveau que les autorités en charge de la justice puissent mener les enquêtes et que les coupables de ce crime abject puissent répondre devant la loi », exige-t-il.
Georges Mpaga met aussi en cause la mort par pendaison de l’ancien journaliste et député Guy François Mounguengui Koumba. Il s’agit pour lui d’une mort « dans des conditions suspectes ».
« Nous ne savons si les enquêtes ont été mené », s’interroge-t-il avant d’exiger toute la lumière sur ces affaires.
« Il y a eu aussi les violences perpétrées par les forces de défense et de sécurité. On a constaté les gens qui ont été battu, les gens qui ont été victimes d’agressions, victimes de torture », a-t-il énuméré soutenant que le ROLBG qu’il dirige a rédigé un rapport listant toutes ces agressions.
Georges Mpaga réclame aussi la fermeture de la prison centrale de Libreville qu’il considère comme un « enfer » sur terre. L’activiste se base sur les témoignages des détenus et d’anciens détenus de cette plus grande prison du pays datant des années 50.