Dans la cadre de la célébration de la Journée nationale des Droits de l’Homme le 30 mai de chaque année, le Secrétaire général du ministère de la justice, François Mangari, a au nom du ministre Garde des sceaux, prononcé une allocution. Il est revenu, entre autres, sur la priorité des plus hautes autorités, de protéger la santé de tous, dans le respect des libertés individuelles, pour le bien-être et le développement du Gabon.
Placée sous le thème: «La lutte contre le Covid-19 dans le respect de l’Etat de droit et de la dignité de la personne», La Journée nationale des Droits de l’Homme a été marquée notamment par l’allocution, au nom du Garde des Sceaux, du Secrétaire général du Ministère de la Justice.
Dans son allocution, le Chancelier a rappelé que le Covid-19 est la priorité des plus hautes autorités du pays dont le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui n’a de cesse de prendre d’importantes mesures à caractère économique et social, pour lutter contre la propagation de cette pandémie. Non sans contribuer à préserver les droits fondamentaux de la personne, et partant, sa dignité.
La réalisation des droits humains passe aussi par un système de santé accessible à tous. C’est pourquoi, dans sa recherche constante du bien être des gabonais, le président de la République, a pris en charge la gratuité au profit des populations économiquement faibles, des consommations d’eau et d’électricité, des soins de santé ainsi que la prise en charge des loyers, a-t-il rappelé.
Malgré les quelques difficultés observées, le gouvernement s’emploie à mettre en application les mesures qui impactent positivement le quotidien de nos compatriotes et traduisent le respect par le Gabon, de ses engagements en matière des Droits de L’Homme, a-t-il précisé.
Selon le Secrétaire général du ministère de la justice, «Notre sortie victorieuse de cette guerre contre le Covid-19 est fonction du respect des mesures prises par les services compétents, pour lutter contre la propagation du Coronavirus au Gabon». À cet effet, il a invité invité les populations à faire montre de civisme, en respectant les diverses mesures édictées par le gouvernement dont les mesures barrières et d’hygiène, les horaires du couvre-feu.
Pour lui en effet, les différentes actions mises en œuvre par le gouvernement ne produiront les effets attendus, à savoir, épargner notre pays d’une contamination à grande échelle du Covid-19, que grâce à l’implication individuelle et collective des uns et des autres, notamment par l’adoption d’un comportement civique et l’observation des mesures barrières qu’impose le contexte de crise sanitaire actuel.
Par ailleurs, le gouvernement encourage les forces de l’ordre à veiller au respect des Droits de l’Homme et des libertés individuelles, dans le cadre de l’accomplissement de leur mission de surveillance de mesures édictées par les plus hautes autorités. Le but étant de s’assurer de ce que les droits de l’homme soient davantage effectifs pour le bien-être et le développement du Gabon.
Cette adresse fut également l’opportunité donnée au secrétaire général, de revenir, sur les dispositions à prendre à l’endroit des enfants et les personnes vivant avec un handicap et celles du troisième âge en temps d’urgence sanitaire.
Parallèlement aux efforts consentis au niveau national, le Gabon s’emploie à répondre à ses engagements internationaux en matière des Droits de l’Homme. A cet effet, il soumettra bientôt aux instances des Nations unies et de l’Union africaine (UA), le rapport national sur la mise en œuvre des droits de l’enfant.
Le rapport national sur la mise en œuvre des Droits des personnes handicapées, en plus de l’élaboration très prochaine du mécanisme national contre les violences envers les enfants au Gabon, conformément au Code de l’enfant et l’établissement des jugements supplétifs aux enfants des populations autochtones.
Les enfants méritent prioritairement une protection très spéciale de la part des parents ou tuteurs et des responsables des institutions de protection telles que: les centres d’accueil, les orphelinats, les prisons, les commissariats de police et les brigades de Gendarmerie. Il a invité les parents à plus de vigilance en ce temps de crise sanitaire, en veillant à ce que les enfants suivent les cours télévisés et numériques institués par les autorités.
La journée nationale des Droits de l’Homme au Gabon a été instituée par le décret n°000103/PR/MDHLCCLEI du 15 janvier 2007. Sa célébration coïncide avec la libération le 30 mai 1846 de plus de deux cents esclaves en provenance de Loango à bord du bateau brésilien ‘’Elézia’’, par la corvette à vapeur le ‘’Pénélope’’, au large de la côte gabonaise.
La République Gabonaise reconnait et garantit les droits inviolables et imprescriptibles de l’homme, qui lient obligatoirement les pouvoirs publics. Le peuple gabonais, affirme-t-il, solennellement son attachement aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales tels qu’ils résultent de la déclaration des droits de l’homme de 1948 et réaffirmés, sur le plan continental, par la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981.