Ce jeudi 28 mai 2020, les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) étaient réunis pour un conseil d’administration en vue d’évoquer la situation complexe de leur industrie. Au centre de cette 157ème réunion à laquelle participait Magloire Menie Akoue en sa qualité de gouverneur délégué pour le Gabon, la réduction de la production pétrolière jusqu’à la fin de l’année 2020.
Un peu moins de trois mois après la réunion qui avait conduit à un désaccord entre Riyad et Moscou, les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) étaient à nouveau en conclave ce jeudi 28 mai pour évoquer la situation de leur industrie. Mené par l’Arabie Saoudite et d’autres pays producteurs dont le Gabon représenté Magloire Menie Akoue en sa qualité de gouverneur délégué, cette 157ème rencontre a permis d’évoquer la possibilité d’une réduction de la production jusqu’à la fin de l’année 2020.
En effet, alors que depuis le début du mois de mai les pays de l’OPEP et leurs partenaires ont entamé « la première phase de cette réduction estimée à 9,7 millions de barils par jour et qui s’étale de mai à juin » comme l’a souligné Magloire Menie Akoue, ces derniers entendent désormais prolonger ces coupes en vue maintenir les prix à un niveau relativement acceptable. Seul hic, les divergences d’opinion à ce sujet et notamment le désaccord de la Russie dont les compagnies pétrolières pourraient être gravement impactées.
Porteurs de cet objectif clairement affiché, les saoudiens estiment selon une source proche citée par nos confrères de Reuters, que « le marché a encore besoin de soutien (…) d’où la nécessité de reconduire les coupes actuelles jusqu’à la fin de l’année », un avis qui, bien que partagé par Moscou, pose un problème aux compagnies pétrolières russes qui préfèrent « attendre de voir les prochains niveaux de la demande, dans le sillage de la reprise graduelle du transport aérien ».
Pour sa part, Magloire Menie Akoue par ailleurs conseiller technique en charge des questions de pétrole et de gaz au ministère des Mines, s’est également rangé derrière cette idée de réduction historique bien que celle-ci devrait se traduire par une baisse tout aussi historique des recettes budgétaires. On notera que la réduction opérée en avril dernier, a permis aux cours du brut de rebondir, passant à ce jour au–dessus des 35 dollars le baril.