Le président de la Haute autorité de la communication (HAC) Raphaël Ntoutoume Nkoghe a fait l’objet d’une convocation par les services de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire communément appelés B2 pour une audition, rapporte notre confrère Gabonactu. Le numéro un de l’instance de régulation des médias n’aurait pas été notifié de la raison sur la convocation. C’est la deuxième fois qu’il fait l’objet d’une convocation par le B2 en l’espace de quelques mois.
Le président de la Haute autorité de la communication, organe de régulation de la communication au Gabon est attendu dans les locaux de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire communément appelée B2 pour une audition le mardi 2 juin 2020, a-t-on appris de nos confrères de GabonActu.
Une convocation par les très redoutés services de la contre-ingérence gabonais dont l’objet n’a étrangement pas été notifié à l’intéressé. Cela dit, un membre du cabinet du président de la Haute autorité de la communication joint au téléphone par la rédaction de Gabon Media Time a affirmé qu’il aurait été à nouveau convoqué pour « la même affaire relative à une agression commise par ses aides de camps sur un individu. Affaire pour laquelle il avait été interrogé 8h durant dans les locaux du B2 ».
Une affaire sur laquelle est d’ailleurs revenu ce proche de Raphaël Ntoutoume Nkoghe du reste membre de son cabinet. « Ce qui est étrange dans cette histoire c’est que les personnes concernées par cette affaire, les aides de camp en l’occurrence, n’ont jamais été entendues ni par la Direction générale des recherches, ni par le B2, mais c’est le président qui fait l’objet des convocations sur une affaire pour laquelle il n’est pas directement impliqué. C’est assez étrange, tout se passe comme si on voulait lui régler des comptes », a-t-il en outre souligné.
Reste à savoir ce qu’il en est vraiment et si la convocation a bel et bien un rapport avec l’affaire de l’agression physique dans laquelle seraient impliqués les aides de camps de l’actuel président de la Haute autorité de la communication.