Les travaux du Comité de pilotage de suivi des recommandations du Forum de la Fonction publique redémarreront le 3 juin, dans le strict respect des mesures barrières, et devraient durer deux mois.
Le directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, Cyrille Angoué, a présidé, le 27 mai, la rencontre préparatoire de la reprise des travaux du Comité de pilotage chargé de suivre les recommandations du Forum de la Fonction publique, tenu les 8, 9 et 10 janvier dernier. La réunion avait pour principal but d’annoncer la reprise des travaux de ce comité, interrompus à cause de la survenue du Covid-19 au Gabon, et les nouvelles modalités des rencontres en commissions.
«La reprise est prévue pour le mercredi 3 juin avec les 4 commissions. Deux se réuniront en matinée et les deux en après-midi pour finir au plus tard à 15h», a informé Cyrille Angoué. Les travaux, a-t-il indiqué, devraient «s’étendre sur une période de 2 mois avec possibilité de prolongement au regard de volume et de l’importance des sujets qui seront traités».
Rappelant que la reprise des travaux en commissions se fera dans le strict respect des mesures barrières, les syndicalistes qui prenaient part à cette rencontre se sont réjouis de cette annonce. Les travaux se dérouleront au même moment que la deuxième phase du recensement biométrique des agents de l’Etat et pour ces représentants des travailleurs, il sera question d’aller à un rythme accéléré pour que les situations des fonctionnaires et ceux en attente de postes budgétaires soient régularisés.
«Aujourd’hui il est impossible de dire à quel niveau se situent les intégrations et recrutements car tout est lié. La deuxième phase du recensement est le fait de la revendication même des partenaires sociaux. Nous avons dit au gouvernement de respecter la mesure disciplinaire et savoir pourquoi 11.000 agents n’avaient pas été recensés. C’est à ce titre que cette phase a été lancée» a déclaré Joël Ondo Ella, syndicaliste, vice-président du Comité de pilotage. «C’est ce recensement qui nous permettra d’avoir le creuset du nombre de postes disponibles à attribuer» a-t-il ajouté, un son de cloche différent de celui de son confrère syndicaliste, Pierre Mintsa, qui estime que cette phase n’a pas lieu d’etre.