Depuis plusieurs années, les populations du quartier Derrière l’Ecole Normale souffrent d’un manque criard d’eau potable. Elles sont contraintes de s’approvisionner au sein de l’Université OMAR BONGO afin de répondre à leurs besoins quotidiens. Une situation difficile pour ces dernières qui ne demandent qu’à avoir le précieux liquide.
En effet, les seules fois que la Société d’Energie et d’Eau du Gabon décide d’envoyer de l’eau dans le quartier nous relate un habitant, elle ne vient qu’aux heures impossibles de la nuit, c’est-à-dire entre 2 ou 3 heures du matin. Les habitants de cette partie de la capitale sont obligés de passer des nuits blanches pour avoir cette denrée rare. Ils n’ont droit qu’à une heure pour en avoir. Cela fait déjà 5 ans que ça dure selon un riverain.
Malheureusement dans ces conditions de précarité, une partie de la population utilise de l’eau des puits et des eaux courantes chargées de bactéries et de matières fécales, qui les exposent aux éventuelles maladies. « Nous sommes obligés, on va encore faire comment, on vit dans un désert, si on n’a pas d’eau on va faire comment pour vivre, et faire nos besoins. C’est cruel ce qu’on nous fait là », déplore Lucie Anoushka, une résidente.
Les populations demandent à la SEEG de bien prendre en compte leurs préoccupations et de les résoudre dans les brefs délais, car aucun humain ne devrait vivre dans de telles conditions.