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Covid-19 : les 2 000 cas de la peur et de l’incompréhension
Publié le mercredi 27 mai 2020  |  L'Union
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© Agence Gabonaise de Presse par DR
Transport : Forte demande au départ de Libreville pour l’intérieur du pays
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Avec cette nouvelle barre, le Gabon devient le 14e pays africain le plus touché. Simplement parce que le virus s'est propagé très rapidement en quelques semaines.
En dépassant les 2 000 personnes contaminées par le nouveau coronavirus (2 135 exactement selon les chiffres publiés le lundi 25 mai passé), le Gabon vient de franchir en peu de jours une barre que personne ne souhaitait atteindre. Ce chiffre rappelle surtout que nous sommes devenus la 14e nation, en Afrique, à avoir franchi les 2 000 cas confirmés depuis que le continent a été touché par la pandémie.

Du 12 mars dernier au 7 mai passé, le Gabon est passé du patient 0 à 500 cas testés positifs en huit semaines. On aurait pensé que ce laps de temps serait à peu près identique pour la suite, mais cela n'a pas été le cas. Nous sommes, en effet, passés de 500 cas à 1 000 cas en une semaine (7 mai-13 mai 2020) ; de 1 000 personnes positives à 1 500 contaminés par le coronavirus en une semaine également (13 mai-19 mai), et enfin de 1 500 cas à plus de 2 000 cas encore en une semaine (du 19 mai au 25 mai passé). C'est-à-dire que le Copil a annoncé, depuis le 7 mai dernier et à un rythme lancinant, soit sur les trois dernières semaines, 500 contaminations hebdomadaires.

Lorsque le Premier ministre annonce le déconfinement partiel du Grand Libreville, personne ne s'attend à cette explosion des cas. En effet, dès le début du mois de mai et la prise de cette décision, les autorités sanitaires ont enregistré plus de 1 500 cas de contamination et les autres provinces ont finalement été touchées. Libreville reste la ville qui compte le plus grand nombre de cas, soit 1 726 jusqu'à hier.

Le dépistage massif va forcément devenir la meilleure arme du gouvernement. Mais à condition d'y adjoindre une communication améliorée notamment sur les capacités d'accueil et de prise en charge médicale.


Serge A. MOUSSADJI
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