C’est l’un des enseignements issus de la conférence de presse qu’a animée, hier, le chef de la diplomatie gabonaise, Alain Claude Bilie-By-Nze.
Au terme de l’opération de rapatriement des compatriotes bloqués à l’étranger voulue et décidée par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, 997 Gabonais ont pu regagner Libreville." C’est ce qu’a indiqué le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, lors de la conférence de presse qu’il a tenue, hier, dans les locaux du département ministériel dont il a la charge.
Cette rencontre du chef de la diplomatie gabonaise avec les représentants des médias nationaux était particulièrement attendue. D’autant qu’elle est intervenue quelques jours après le rapatriement des compatriotes de l’Hexagone, une opération qui aura suscité moult commentaires.
Sur ce, Alain-Claude Bilie-By-Nze s’est montré ferme et transparent en laissant entendre que " 234 personnes ont rallié Libreville, le 24 mai dernier, au départ de Paris". Entendu que, a-t-il précisé, " 151 ont été prises en charge par l’État pour un montant total de 71 millions de nos francs. Et qu’une douzaine de nos compatriotes n’a pas pu, pour des raisons diverses, embarquer à Paris".
Qu’à cela ne tienne, a-t-il poursuivi, " ils devraient être rapatriés dans le cadre d’une éventuelle nouvelle opération". Non sans avoir mentionné qu’il ne "s’agira pas d’ouvrir de nouvelles inscriptions", tout en balayant, au passage, toutes les allégations au sujet d’un vol qui aurait été affrété, dimanche dernier, par des pétroliers, au départ de la capitale française.
Dans tous les cas, Alain-Claude Bilie-By-Nze a reconnu qu’il y a eu "quelques manquements dans cette opération de rapatriement et qu’il conviendrait de les analyser en toute objectivité, en vue d’y apporter des corrections utiles au cas où elle devrait être reconduite".