Egrenées dans un document qui reprend l'ensemble des accords obtenus à différentes dates, les revendications de la Confédération des syndicats des régies financières (Cosyrefaa) sont contenues dans un registre englobant l'amélioration des conditions de travail, la pérennité des acquis sociaux, l'harmonisation des grilles de paiement, l'encadrement des modalités de droit à la prime, la définition des spécificités de chaque administration, en vue de corriger les frustrations causées par l'arrêté n° 003/MEPIP/MBCP du 30 décembre 2014 instituant la Prime spécifique d'incitation à la performance (PSIP), l'instauration d'un dialogue permanent, etc.
La Cosyrefaa fonde son mouvement d'humeur sur un ensemble de points d'accroche qui met, cependant, en exergue une sorte d'injustice sociale dont sont victimes les régies financières depuis la suppression d'un certain nombre d'acquis importants tels que les fonds communs. Depuis lors, en dépit des échanges et autres séances de travail, tant à la présidence de la République, le 27 novembre 2017, qu'avec les départements ministériels concernés, aucune évolution notable n'a été enregistrée de nature à satisfaire cette structure syndicale.
Placés sous la mention "Critique de la synthèse des travaux du comité technique", ces griefs amènent à revenir au mouvement de grève pour faire entendre raison aux pouvoirs publics, sur les difficultés que les membres de cette structure syndicale éprouvent depuis plusieurs années.