Gabon: malgré la Covid-19, la mairie d’Owendo vote un budget en hausse de 200 millions de FCFA

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Publié le mardi 26 mai 2020 | Gabon Media Time

© Autre presse par DR
Commune d’Owendo/session ordinaire du conseil municipal ordinaire

Alors que le gouvernement s’apprête à faire face pour l’exercice 2020, à une récession du fait de la crise économique née de la pandémie de Covid-19 qui a occasionné une perte sèche de 700 milliards de FCFA de recettes budgétaires, certaines collectivités territoriales semblent pour leur part épargnée par cette crise. C’est le cas notamment de la Mairie d’Owendo, qui réunie le 18 mai dernier pour un conseil municipal, a voté un budget primitif en hausse de près de 200 millions de FCFA pour l’exercice 2020.

Malgré le contexte actuel fortement marqué par une baisse de l’activité économique du fait de la crise économique liée au Covid-19, et qui devrait en outre engendrer une perte sèche de 700 milliards de FCFA des recettes de l’Etat, certaines collectivités territoriales semblent à l’abri de cette situation délétère. C’est le cas notamment de la Mairie d’Owendo, dont le récent conseil municipal vient de voter un budget primitif en hausse.

En effet, réunis le 18 mai dernier autour de l’édile de cette commune Jeanne Mbagou, les conseillers municipaux ont voté à l’unanimité un budget prévisionnel avoisinant les quatre (4) milliards de francs CFA (3,912 milliards de FCFA exactement). Destiné entre autres à la construction d’un plateau sportif, mais également au paiement de charges relatives au fonctionnement de cette municipalité, ce budget est étonnement en hausse de 200 millions de FCFA par rapport à l’exercice précédent.

Réagissant au vote de ce budget primitif, la mairesse d’Owendo qui a rappelé que c’était une « prévision », a également tenu à souligner que « qu’avec la pandémie de Coronavirus il sera difficile de mobiliser ces fonds ». Néanmoins, bien que prévisionnel, le vote de ce budget en hausse de 200 millions de FCFA, dans un contexte où les recettes fiscales de la commune vont vraisemblablement chuter et où l’orthodoxie obligera à limiter les dépenses, interroge sur la gestion d’une mairie souvent pointée du doigt.

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