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Gabon: le président du conseil du patronat invite le gouvernement à «régler totalement la dette intérieure»
Publié le vendredi 22 mai 2020  |  Gabon Média Time
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© Autre presse par DR
Le Trésor public à Libreville
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A l’image de Mays Mouissi qui a récemment invité les « décideurs à sacraliser les dépenses d’investissements » pour favoriser une véritable relance économique, d’autres observateurs privilégiés de la sphère économique abondent dans ce sens. C’est le cas de Jean Jacques Evouna président du conseil gabonais du patronat (CGP), qui vient d’inviter le gouvernement à « régler totalement la dette intérieure (…) pour préserver le plaisir de vivre ensemble ».


Connu pour son franc parler, Jean Jacques Evouna président du conseil gabonais du patronat (CGP) s’est livré à une analyse globale de la situation économique que traverse le pays, et qui est fortement marquée par la crise sanitaire mondiale actuelle. Dans ce contexte, celui qui déclarait il y a deux ans, que « l’État doit avoir une action globale sur la demande », vient de réitérer son propos, en invitant le gouvernement à opter « pour le règlement total de la dette intérieure ».

En effet, considérant que la stratégie du gouvernement basée sur la mise en place d’un fonds d’urgence d’aide aux entreprises (FUE) doté d’une enveloppe de 308 milliards de FCFA est inefficace dans le contexte actuel, Jean Jacques Evouna qui rappelle que tant que l’Etat devra aux entreprises celles-ci n’auront que peu de marge de manoeuvre, insiste donc sur le fait que « le règlement de la dette est une mesure idoine qui permettra aux entreprises de faire face aux difficultés auxquelles elles sont confrontées ».

Par ailleurs, président du conseil gabonais du patronat à insisté sur « le recouvrement des sommes d’argent volées par les commis de l’Etat ». Ainsi, face à une situation qui pourrait s’avérer chaotique pour le fragile tissu de petites et moyennes entreprises (PME), Jean Jacques Evouna qui déclarait déjà au sortir d’une rencontre avec Jean Marie Ogandaga en mars dernier « qu’il faut des entreprises dynamiques pour accompagner l’État », a donc insisté sur la nécessité pour le gouvernement de favoriser l’investissement public, à l’image de l’analyste Mays Mouissi.
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